La commission de coordination tiendra sa première réunion le 24 février

Publié par DK News le 10-02-2014, 16h56 | 23

La commission de coordination MJS-FAF-Clubs, créée dimanche lors de la rencontre qui a regroupé le ministre de la jeunesse et des sports, avec le président de la fédération algérienne de football et les présidents des clubs des deux Ligues professionnelles, tiendra sa première réunion le 24 février prochain, a appris l'APS lundi auprès d'un membre du bureau exécutif de l'association des clubs professionnels.

Lors de cette première réunion, il sera question notamment de débattre du statut particulier des clubs réclamé par les présidents de ces derniers, selon, Mohamed El Moro, le premier responsable de l'ASM Oran (L 2, Algérie).

"Le ministre s'est montré compréhensif au sujet de notre revendication de doter les clubs professionnels d'un statut particulier. Cela s'est traduit d'ailleurs par la création de cette commission regroupant des représentants de son département, de la FAF et des clubs", a déclaré El Moro. Transformé en sociétés sportives par actions (SSA) depuis l'été 2010, les clubs professionnels des deux Ligues estiment que leurs nouvelles entités ne peuvent être régies par le code du commerce, comme c'est le cas jusque là.

"Moi, j'ai toujours dis que réglementairement les SSA ne sont pas régies par le code du commerce, comme on nous l'a fait croire pendant quatre années. Ce n'est que cette fois ci que tout le monde en a pris conscience, ce qui rend légitime  notre revendication de bénéficier d'un statut particulier", a encore expliqué El Moro.

Il a fait savoir, en outre, qu'en attendant que la nouvelle commission trouve une solution à cette problématique, toutes les obligations recommandées par le code du commerce envers les SSA, notamment en matière des charges relatives aux services des impôts et de la sécurité sociale sont "gelées".

Les clubs algériens ne se sont pas acquittés de leurs redevances envers les deux services en question depuis le passage du sport roi dans le pays au mode professionnel. Cela a engendré des dettes importantes que le ministre des sports, Mohamed Tahmi, avait prévu, dans un premier temps de les régler en payant des sommes forfaitaires.