Lors de la rencontre qui a regroupé le ministre de la jeunesse et des sports, avec le président de la fédération algérienne de football et les présidents
des clubs des deux Ligues professionnelles qui s’est tenue dimanche dernier, il y a bien été question d’ »argent » et de centre de formation et d’entrainements des clubs, mais aucun responsable n’a « osé » montré l’une des charges qu’aucun club ni de Ligue 1 ni de ligue 2 n’a, jusqu’à présent fait : il s’agit des produits dérivées générant des recettes faramineuses sous d’autres cieux avec de « vrais » clubs professionnels.
Et là, le président de la Faf, Mohamed Raouraoua est un bon exemple lui, qui a réussi, à ne point utiliser les derniers de l’Etat pour diverses opérations de son institution.
Des clubs portent bien un maillot avec des logos de sponsors, alors pourquoi ne pas voir une source de profit financier en développant par exemple des « boutiques » même s’ils qui, pourquoi pas, seront confiés à des jeunes supporters en chômage à travers l’ANSEJ et l’ANDI où il s’agirait de vendre des équipements à l’effigies des clubs concernés et des dérivées :
casquettes, foulards, pulls, survêtements, portes clés et autres bibelots dont ont besoin les fans de chaque équipe. Et là, on pourrait donc bien parler d’une vraie politique commerciale chez les gestionnaires des clubs.
Il est vrai qu’il y a bel et bien problème de centre de formations donc d’infrastructures, et aussi bien des problèmes de passage au professionnalisme avec les imports et la caisse nationale d’Assurance à assurer les joueurs et tous les staffs, mais force est, de reconnaitre, qu’aucun club n’a réussi à réunir ses fans dans une conclve pour discuter aussi bien à travers, par exemple, des comités de supporters, pour tenter de trouver le bon créneau afin de générer de l’argent pour le club.
Or, combien de fois n’ayons-nous pas vu ces jeunes vendre tous les bibelots et écharpes, drapeaux, et autres produits dérivées mais pour leur propre compte et ce, dans l’anarchie totale puisque sans aucune assise juridique et donc d’une manière illégale. Comme c’est le cas d’ailleurs pour la vente des billets au noir.
Alors, que chacun prenne réellement ses responsabilités dans le sens propre du terme en faisant impliquer tout le monde, y compris, et surtout les supporters, car là, ces supporters connaitront bien la réalité du sujet et ainsi s’impliquerait à aider le club et donc les joueurs même dans les cas où les mauvais résultats seront là…
La nouvelle Association des clubs de ligue 1 et 2 se déclare bien ayant épousé l’objectif de constituer une force de proposition au MJS donc au pouvoir public pour les aider. Alors chiches, proposez quelque choses de palpable au lieu de pleurnicher à chaque rencontre avec la tutelle, entre autres…