Le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a appelé vendredi à Alger à une révision «profonde de la constitution» à soumettre à référendum. Intervenant à l'ouverture d'une conférence de formation organisée par le FJD au profit des jeunes cadres, M. Djaballah a souligné que la constitution nécessitait «une révision profonde», estimant qu'une révision partielle «n'apportera aucun changement».
«La prochaine révision de la constitution s'annonce partielle» et «par voie parlementaire», a indiqué M. Djaballah, se référant aux informations qui lui auraient été parvenues de la presse. Par ailleurs, M. Djaballah a évoqué le projet de loi relatif à l'enfant, soumis pour examen à l'APN, dont le contenu, selon lui, «est contraire aux constantes de la nation et tend à effriter le code de la famille».
Evoquant la récente conférence économique, l'intervenant a fustigé la recommandation relative aux investissements dans les boissons alcoolisées qui «tend à combler la baisse des recettes en devise du fait de la chute des cours du pétrole». Cette recommandation «est attentatoire à la société, à la religion et à l'histoire de l'Algérie, même si l'investissement concerne des produits destinés à l'exportation et non à la consommation», a-t-il conclu.