Tizi-Ouzou : 433 sit-in et fermetures d’institutions et de voies publiques entre 2010 et 2014

Publié par Dknews le 08-04-2015, 17h47 | 22

Quelque 433 sit-in et fermetures d’institutions et de voies publiques ont été enregistrés dans la wilaya de Tizi-Ouzou entre 2010 et 2014, a indiqué mardi le wali Abdelkader Bouazghi. 

Intervenant à la clôture des travaux de la session ordinaire de l’assemblée populaire de wilaya, qui s’est ouverte lundi et qui a été consacrée mardi à l’examen du rapport d’activité annuel de la wilaya, le chef de l’exécutif a présenté le bilan des actions de protestation et de conflits que la wilaya a eu à gérer durant les cinq dernières années. 

Selon ce bilan, sur les 433 manifestations et dont 172 ont été enregistrées en 2014, il y a eu 103 sit-in devant le siège de la wilaya, 114 fermetures de siège de daïra, 41 fermetures de sièges d’Assemblées populaires communale (APC).

Par ailleurs, durant cette même période, les sièges de la  Société de distribution centre (SDC) de gaz et d’électricité et de l’Algérienne des eaux (ADE) ont été fermés respectivement 31 et 26 fois. A cela s’ajoute 118 cas de fermetures à la circulation de la voie publique.

Pour la seule année 2014, il a été enregistré à travers le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou, 23 sit-in devant le siège de la wilaya, 18 fermetures de sièges de daïras, 95 fermetures de sièges d’APC, 9 ayant concerné la SDC, 6 l’ADE et 21 fermetures de routes, a ajouté le wali.

Parallèlement à cela, M. Bouazghi  a fait savoir que le nombre d’organisations de la société civile (comités de villages et associations) reçues par les autorités locales au niveau de la wilaya, des daïras et des communes a été de 887, pour la période allant de 2010 à 2014, dont 155 en 2014, quant au nombre de citoyens reçu, durant les 5 dernières années, il est de pas moins de 98 000, a ajouté le chef de l’exécutif.

Il a rappelé que l’administration locale qui est à l’écoute du citoyen, "a toujours préconisé et favorisé le dialogue dans le règlement des conflits", précisant que "dans la majorité des cas les revendications des citoyens sont légitimes".

M. Bouazghi a déclaré que cette situation n’a pas découragé les autorités locale dans leur mission de réaliser le programme de développement inscrits à l’indicatif de la wilaya, au titre du plan quinquennal 2010/2014, et qui a atteint un taux d’avancement de 52% lequel taux passera à 80% en 2015.