Le Parti des travailleurs (PT) soutient les décisions qui servent l'intérêt de la nation, a affirmé samedi à Oran sa secrétaire générale, Louiza Hanoune.
Le Parti des travailleurs soutient les décisions «qui servent l'intérêt de la nation et la critique constructive dans le cadre du respect des valeurs et de l'avis de l'Autre», a-t-elle souligné lors d'une rencontre régionale des militants et cadres du PT de l’ouest du pays.
Mme Hanoune a annoncé que son parti présentera, la semaine prochaine, son évaluation du bilan annuel du nouveau mandat présidentiel de M. Abdelaziz Bouteflika, déclarant : «dans quelques jours, passera une année sur l'élection présidentielle et notre bureau politique se réunira la semaine prochaine pour débattre du bilan de cet exercice en toute objectivité».
«Nous évaluerons cette période sur la base des engagements du Président de la République lors de sa campagne électorale», a-t-elle indiqué, avant de préciser : «nous n’allons pas embellir le bilan ou l'obscurcir».
L’évaluation touchera différents domaines, surtout en ce qui concerne les réformes intéressant la vie politique et sociale (habitat, emploi et le développement), a indiqué la présidente du PT.
Au sujet du projet d’amendement de la Constitution, Mme Hanoune a rappelé la position de son parti préconisant une révision constitutionnelle profonde.
Et d'ajouter «Le PT ne peut pas se prononcer sur le projet d’amendement de la Constitution sans connaître son contenu».
La secrétaire générale du PT a appelé en outre à renforcer le front social, «surtout en pareille conjoncture marquée par les crises» vécues par des pays maghrébins et arabes.
Mme Hanoune a insisté, dans ce sens, sur la nécessité de revoir la politique salariale pour consacrer l'échelle des valeurs qui conserve aux diplômés universitaires leur rang social, appelant aussi à la révision de la politique sociale pour lutter contre toutes formes d’exclusion.
Abordant la guerre menée par la coalition arabe au Yemen contre les houthis, la SG du PT a qualifié la décision de l’Algérie (sa non participation et son refus d'ingérence) de «position juste».
Mme Hanoune a cité, au passage, des exemples d’intervention occidentale dans certains pays dont la Libye qui «vit toujours des crises et des dérapages sécuritaires et sociales dangereuses.»