Oran : Un vibrant hommage rendu au défunt géographe Abed Bendjlid

Publié par DK News le 12-04-2015, 17h48 | 37

Un vibrant hommage a été rendu dimanche à Oran au géographe algérien Abed Bendjelid, décédé en février dernier à l’âge de 71 ans.

Lors d’une cérémonie d’hommage, organisée par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), en présence de  collègues, amis et membres de la famille du regretté, les intervenants se sont relayés pour évoquer les qualités du défunt. «Un exemple pour les générations présente et future, ayant consacré un parcours scientifique de plus de 50 ans», a-t-on souligné

Le défunt était membre du conseil scientifique du Crasc, directeur du comité de rédaction de la revue «Insaniyat» et un des ses fondateurs, comme il avait aussi occupé le poste de directeur de la division de recherche «Ville et Territoire».

Selon le directeur du Crasc, Pr Hadj Smaha Djilali, feu Bendjlid était un des piliers du centre, qui a travaillé avec persévérance comme professeur à l’Université vouant un amour pour l'Algérie.«Cet homme a formé, depuis plus de 50 ans, des générations de géographes, dans les universités d’Oran, d’Alger et de Constantine», a évoqué le même  responsable.

Pour un de ses collègues et ami, Hassen Remaoune, «le défunt a lutté contre la maladie avec courage, comme il savait le faire. Il sera cependant toujours là dans les c£urs et les mémoires, avec son intelligence, sa disponibilité pour la chose académique et certainement aussi sa courtoisie et sa modestie». «Bendjelid faisait partie d’une génération et d’une école, pour qui le labeur et l’activité scientifique ne nécessitaient pas  de publicité pour être valorisés», a-t-il encore souligné.

«Il était aussi très connu et apprécié pour ses prises de positions. Il défendait ses principes contre toute injustice et criait haut et fort ses opinions», a ajouté une de ses collègues chercheurs au Crasc et aussi une de ses anciennes étudiantes.

Pour le Pr Mohamed Daoud, chercheur au Crasc, le dernier numéro de la revue «Insaniyat», «le Sahara et ses marges» l’a beaucoup fatigué en pleine période de maladie, mais il a travaillé d’arrache-pied pour le terminer et faire profiter les générations futures des fruits de travail du groupe de jeunes chercheurs de la division de recherche «Ville et Territoire». Les membres de sa famille ont également mis en exergue le côté humanitaire du défunt, «généreux, sérieux, rigoureux et très affectueux».