Pour la toute première fois de son existence (en tant que grand centre urbain moderne), la commune de Bejaia-chef-lieu va être enfin dotée d’un plan de circulation. L’une des « obsessions » du Wali de Bejaia, M. Hammou Ahmed Touhami, qui y tenait tant, se disant « scandalisé » qu’il n’y en ait jamais eu auparavant.
Ce plan a donc été présenté mercredi 12 février 2014 à la salle de conférences de l’APC (Camp inférieur « Leqhmis »), en présence de membres des deux assemblées élues, du P/APC, du Chef de daïra et d’autres représentants du mouvement associatif.
L’assistance a pu suivre la présentation dudit plan tel que projeté en data show et commenté par le responsable du bureau d’études auquel avait été confié l’élaboration de ce nouveau dispositif dont l’objectif est de fluidifier le trafic urbain à l’intérieur du chef-lieu, notamment.
L’étude aura ainsi été étalée sur cinq phases, dont la 1ère a consisté en la collecte de données et l’observation-diagnostic du réseau primaire qu’il faudra adapter à une série d’aménagements devant garantir une organisation (dont celle du stationnement et des voies en sections, des parcs-relais…) la plus fonctionnelle possible.
« …A l’heure actuelle, les intersections ne sont pas du tout gérées… », a signalé (et déploré) le responsable du bureau d’études chargé de l’élaboration du plan « sauveur » et régulateur, enfin. L’on rappelle également que l’échangeur des « Quatre chemins », en cours de réalisation, sera d’un précieux apport dans cette salvatrice entreprise dont l’objectif est de mettre définitivement de l’ordre dans la circulation automobile.
Ordre, priorités matériellement imposées et incontournables, davantage de fluidité, les risques de collisions considérablement réduits, immense gain de temps, beaucoup moins d’agressivité et de stress…
Voici, entre autres avantages, les effets induits d’un plan de circulation. Fini, enfin, « l’anarchie et le pif » avec tous les risques et désagréments que cela comporte (encore, tant que la mise en œuvre dudit plan n’est pas encore enclenchée, bien sûr. Mais comme « tout vient à point à qui sait attendre »…