Les entreprises algériennes et françaises appelées à réaliser des projets communs

Publié par DK News le 13-04-2015, 20h02 | 39

Les entreprises algériennes et françaises sont appelées à travailler ensemble non seulement pour construire des projets communs, mais aussi pour accéder à d’autres marchés, a déclaré, dimanche soir à Alger, le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat français, Jean-Pierre Raffarin.

Dans sa déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, ce parlementaire français a fait part de la volonté des entreprises françaises à bâtir avec les entreprises algériennes, quelle que soit leur taille, de construire des relations de partenariat, et ce, en Algérie ou ailleurs.

«Ce qui compte aujourd’hui, c’est de faire en sorte que les gens se parlent, se connaissent et travaillent ensemble et bâtir des projets ensemble, non seulement dans un cadre bilatéral mais aussi pour aller ensemble sur des marchés tiers, surtout africains», a-t-il poursuivi.

«Nous avons été très intéressés par la démarche du Forum des chefs d’entreprises qui s’intéresse au marché africain et qui a des visions de développement dans cette région», a observé le sénateur français, ajoutant que sur ce point, les deux pays ont des expériences à échanger et des initiatives à partager.

Une raison pour laquelle l’ex-chargé du développement des relations économiques franco-algériennes considère que le partenariat avec le FCE est une «nécessité». Evoquant les relations de partenariat entre les deux pays, M. Raffarin, qui est en visite en Algérie du 11 au 13 avril, a estimé que la nouvelle dynamique de ces relations était «très positive» sur tous les plans, particulièrement économique.

«Les entrepreneurs ont envie de travailler ensemble, ce n’est pas toujours facile parce que le monde économique n’est jamais facile, mais il y a beaucoup d’intérêt, de volonté, d’énergie et d’intelligence pour faire avancer les choses», a-t-il insisté.

De son côté, M. Haddad a affiché l’intérêt porté par le FCE pour le développement de partenariats avec les entreprises françaises, tout en relevant l’importance de l’expérience française dans divers domaines. A ce propos, il a cité certains secteurs d’activités où les entreprises des deux pays pouvaient développer leurs relations tels que ceux de l’agriculture et de l’industrie automobile.