Les partis républicains préparent la « Journée nationale du Chahid»

Publié par DK News le 12-02-2014, 20h13 | 38

Dans un discours mémorable de 2003, le président de la République Abdelaziz Bouteflika  avait déclaré : « Cette occasion nous interpelle à l’effet de méditer leurs actes mémorables et leurs hautes valeurs qui nous guident pour faire face aux aléas des temps présents et aux défis futurs, et qui nous confortent dans notre marche sur la voie qu’ils ont tracée pour aller de l’avant avec la même détermination et le même courage dont ils ont fait preuve.

En gagnant les rangs sublimes du sacrifice, ils nous ont laissé un legs précieux que nous devons préserver et exalter. Le choix de la journée du 18 février, consacrée depuis 1989 à la mémoire des chouhada, s’inscrit dans cette volonté de fidélité et de continuité. Le mois de février renvoie à des étapes phares de notre histoire et à d’autres moments, tragiques, témoins des affres que notre peuple a subis dans sa chair.
En effet, le mois de février de l’année 1947, en son dix-huitième jour, a vu naître l’Organisation secrète qui a balisé la voie de la lutte armée. Le même jour de ce mois de l’année 1957, fut inscrite la question algérienne à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies. 

Le mois de février est également associé à moult endurances vécues par le peuple algérien du fait d’agissements pratiques criminels de l’occupant et à d’autres pratiques non moins assassines telles les exécutions sommaires et publiques de moudjahidine par l’armée coloniale.
Le 13 février 1960, la France s’est livrée à de perfides essais nucléaires dans la région de Reggane, et le même mois étaient créées les zones interdites à travers son entreprise pernicieuse de mise en place de lignes électrifiées truffées de millions de mines antipersonnel. 
Auparavant, le 8 février 1985, la France a signé un autre de ses crimes innommables contre les populations de Sakiet Sidi Youcef, et bien d’autres sévices et exactions indicibles. »