Réunion du dialogue inter libyen à Alger : Des avancées «importantes» dans l'identification d'une solution politique

Publié par dknews le 14-04-2015, 20h58 | 59

La seconde réunion du dialogue inter-libyen, tenue lundi et mardi à Alger, après celle organisée en mars dernier, a enregistré des "avancées" dans l'identification d'une solution politique globale à la crise en Libye, ont souligné les participants à cette rencontre.

Des avancées "importantes" ont été enregistrées lors de la seconde réunion du dialogue inter-libyen à Alger, en vue de parvenir à une solution politique à la crise libyenne, a déclaré le chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (UNISMIL), Bernardino Léon.

"Nous sommes conscients que nous travaillons dans un contexte complexe mais nous sommes très réalistes. Je pense qu'on a fait des avancées importantes pour trouver une solution politique à la crise libyenne", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, au terme du second round du dialogue inter-libyen.

Le chef de l'UNISMIL a remercié l'Algérie pour sa coopération "intense" et "précieuse" visant l'encouragement du dialogue inter-libyen et l'identification d'une solution politique à la crise en Libye.

M. Léon a indiqué qu'une solution politique à la crise en Libye était "proche", appelant les parties en conflit à concrétiser leur dialogue par un "accord écrit".

"Nous sommes proches d'une solution politique, malgré les difficultés qui subsistent", avait déclaré M. Léon à l'ouverture des travaux du second round de ce dialogue.

De son côté, le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a fait part du voeu de l'Algérie de voir les parties libyennes signer le "plus tôt possible" un accord global et ouvrir une "nouvelle page" en Libye.

"Nous souhaitons que les parties libyennes signent le plus tôt possible à Tripoli un accord accepté de tous, afin de pouvoir ouvrir une nouvelle page en Libye", a-t-il ajouté.

M. Messahel a précisé que la multiplicité de ces processus étaient une "stratégie initiée par l'Organisation des Nations Unies, car englobant un aspect politique et un autre parlementaire, outre celui concernant la société civile et d'autres questions liées aux tribus libyennes".

Dans ce sens, Mme Torkia Abdelhafidh El Ouaer, une personnalité politique indépendante participant au dialogue inter-libyen, a exprimé son optimisme quant à "l'imminence" d'une solution politique à la crise qui secoue son pays et ce, grâce aux efforts "importants" déployés par la communauté internationale et à sa tête l'Algérie.

Le 2ème round du dialogue inter-libyen "permettra, sans doute, la réalisation de grandes avancées vers la réconciliation nationale et une solution politique en Libye", a indiqué Mme El Ouaer dans une déclaration à l'APS.

Pour sa part, Hichem El-Ouendi, un autre militant politique libyen participant au dialogue inter-libyen, a indiqué que la réunion des acteurs politiques libyens autour de la table du dialogue et leur aspiration à un accord de réconciliation, constituait un "grand succès" en attendant le rétablissement de la paix et de la sécurité en Libye.

Les participants à ce dialogue, lancé sous l'égide de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (UNISMIL), ont unanimement mis en exergue l'impératif d'une solution politique et pacifique "qui permettra à la Libye de recouvrer la paix et la stabilité".

Les parties libyennes, réunies les 10 et 11 mars dernier à Alger, avaient rejeté toute forme d'ingérence étrangère et pris l'engagement de trouver une solution politique à la crise pour préserver la souveraineté de la Libye, son unité nationale et son intégrité territoriale.

Les participants libyens s'étaient opposées à toute forme de terrorisme en Libye et avaient condamné les groupes terroristes appelés "Daesh", "Ansar el Charia" et "El Qaïda", soulignant l'importance de conjuguer les efforts pour lutter contre ce fléau.