Dans un rapport publié par FMI : Recommandations à réduire les subventions pour les énergies fossiles

Publié par DK News le 16-04-2015, 16h01 | 17

La chute des prix du pétrole offre une occasion en or de réduire les subventions inefficaces pour les énergies fossiles et de favoriser des dépenses plus productives et équitables, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI), dans un nouveau rapport publié mercredi.

«Une réforme de la fiscalité des énergies pourrait aider à réduire les effets négatifs de la consommation d'énergie, comme la pollution et le réchauffement planétaire, et laisser la place à des réformes fiscales favorisant la croissance -- par exemple, en abaissant les impôts sur le travail pour stimuler l'emploi», indique le FMI dans son rapport financier.

«Dans les pays en voie de développement, les réformes en matière de subventions énergétiques pourraient laisser la place à des dépenses productives dans le domaine de l'éducation, de la santé et des infrastructures, ainsi qu'à des programmes bénéficiant aux plus pauvres», indique le rapport.

Les subventions pour les énergies fossiles se sont élevées à un total de 550 milliards de dollars en 2013, plus de quatre fois celles allouées aux énergies renouvelables, a estimé à la fin de l'année dernière l'Agence internationale de l'énergie.

Déficit budgétaire pour la Grande-Bretagne jusqu'en 2020

Le Fonds monétaire international (FMI)     prévoit que les finances publiques de la Grande-Bretagne resteront en déficit au moins jusqu'en 2020.

Dans son rapport semestriel sur les budgets des Etats, publié avant sa traditionnelle grande réunion du printemps qui se tiennent du 16 au 19 avril, à Washington, le FMI a estimé que le déficit public du Royaume-Uni continuerait de décliner dans les années à venir, passant de l'équivalent de 4,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2015 à moins de 1% dès 2018.

Mais il a ajouté que les finances britanniques resteraient dans le rouge, bien que de façon beaucoup plus modérée, au moins jusqu'en 2020, année où le déficit public pourrait atteindre 0,3% d'après ses prévisions.

«Du côté des dépenses, au vu des incertitudes entourant les élections de mai, la consolidation budgétaire devrait être un peu moins rapide pour l'année budgétaire 2016-2017 et au-delà», par rapport à ce que le gouvernement britannique a prévu dans son dernier budget adopté en mars, a souligné le FMI.

Les deux principaux partis politiques britanniques, les conservateurs (droite) du Premier ministre David Cameron et les travaillistes (centre-gauche) de son principal opposant Ed Miliband, ont tous deux promis cette semaine d'en finir avec le déficit budgétaire au cours de la prochaine législature (2015-2020).