Alger : Lourde peine pour l’assassin

Publié par A.Ferrag le 23-04-2015, 17h26 | 61

L’affaire a été jugée en assises en ce mois d’avril 2015, au tribunal d’Alger. Karima âgée de 39 ans, divorcée et mère de deux enfants rencontre Samir âgé de 45ans, Karima lui parla de sa vie. Elle lui révéla qu’elle habitait seule avec ses enfants dans un appartement de son frère installé en France.

Ce jour là, il se dirige vers la maison où habitait Karima, il sonna et elle le fait rentrer en toute confiance.

Il bouscule Karima violemment et la tire par les cheveux. Karima met à hurler, aveuglé par la colère, il tire de sa poche un couteau et lui assène plusieurs coups. Karima gisait dans une mare de sang et décède sur place. Il quitte le domicile en emportant l’arme du crime, l’argent et les bijoux.

Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur cette affaire et identifier l’auteur de ce meurtre horrible. Les policiers ne tardent pas à l’embarquer. Auditionné et pressé de questions, il avoue être l’auteur du crime.

Samir est écroué, il est jugé par le tribunal d’Alger. Lors de son procès, il ne cherche nullement à amadouer le jury, l’expertise médicale a établi que Samir disposait de toutes ses facultés mentales et qu’il ne présentait aucun déséquilibre au moment des faits.

Les faits son clairs et le représentant du ministère public ne fait que les décrire afin de prouver toute la sauvagerie de l’accusé envers la victime, il apparaît clairement que l’accusé a tué volontairement Karima et rappelant la gravité des faits, il démontrera que l’accusé était en plein possession de ses facultés mentales au moment du meurtre, il a commis ce meurtre de sang-froid. Il requiert ensuite une peine de 25 ans de réclusion criminelle.

L’avocat de la défense  déclara que la victime est responsable de ce qui s’est passé, elle lui confiait tout sans rien savoir de lui, aurait pu demander des renseignements sur lui, et tente de minimiser la gravité des faits et de l’acte de son mandant et étant donné que le coupable a reconnu son crime, il fit appel à des circonstances atténuantes.

Après les délibérations et en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal, l’accusé est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.