Le FNJS «Le peuple vent la paix et la stabilité»

Publié par DK News le 25-04-2015, 18h40 | 32

Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a dénoncé, samedi à Tizi-Ouzou, l’attitude de certains partis politiques et autres organisations, qui "veulent basculer l’Algérie dans l’anarchie, en appelant le peuple à descendre dans la rue ".

"Nous en avons assez du sang. L’Algérie a perdu beaucoup de ses enfants durant sa décennie noire et ce que le peuple veut aujourd’hui c’est la paix et la stabilité", a-t-il dit, lors d’un meeting animé à la maison de la culture Mouloud Mammeri, à l’occasion de l’installation du secrétaire de wilaya du parti, Rachid Meziane.

"Dans le contexte international actuel, marqué par l’instabilité dans de nombreux pays du monde arabe, il faut éviter de créer des conflits en Algérie qui est aujourd’hui menacée", a soutenu M. Bounedjma.

Selon lui, les partis politiques qui veulent défendre leurs idées "n’ont qu’a organiser de rencontres avec le peuple pour expliquer leurs programmes, et proposer des solutions aux problèmes qu’ils soulèvent, libre alors à là société de suivre celui qui répond le plus à ses aspirations".

M. Bounedjma a estimé que les institutions de l’Etat, notamment les corps constitués qui veillent aux frontières pour protéger l’Algérie contre le terrorisme et les trafics en tout genre, étaient les véritables gardiens de la paix et de l’unité en Algérie, et qu’ils méritaient à ce titre, tout le soutien du peuple. Abordant la question de l’officialisation de Tamazight, il a relevé que celle-ci "ne devait pas constituer un fond de commerce pour des formations politiques", affirmant que son parti "n’était pas contre cette démarche".

A propos d'initiatives visant à réunir la classe politique autour d’un "projet commun" afin de s’opposer au pouvoir et réaliser le changement, M. Bounedjma s’est étonné du "virage effectué par ceux qui, 15 ans durant, ont soutenu le programme du président de la République et voté des lois pour sa concrétisation, pour se retrouver aujourd’hui dans le clan adverse".

"Que ceux qui parlent de changement commencent par eux mêmes en consacrant l’alternance au sein de leurs partis !", a-t-il lancé, avant d’annoncer qu’il ne présenterait pas sa candidature à la présidence du FNJS, au prochain congrès de ce parti.

Quant à la révision de la Constitution, il a relevé qu’il "n’y avait rien de concret" et que ce sujet "n’intéresse pas la société qui est plutôt préoccupée par des problèmes de logement, de chômage et  de corruption".

Selon M. Bounedjma, le FNJS compte 200 élus et trois députés, et est présent dans 36 wilayas, dont Tizi-Ouzou, où le bureau de wilaya a été installé samedi.