Plus de 30 civils, des femmes et des enfants pour la plupart, ont été massacrés par des groupes extrémistes dans la ville de Jisr al-Choughour qu'ils ont envahi samedi dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté hier l'agence de presse syrienne SANA.
Les groupes «terroristes» ont commis un «massacre épouvantable» dans la ville de Jisr al-Choughour située en campagne près de la ville d'Idleb (nord-ouest), après l'avoir pris d'assaut samedi, a affirmé l'agence.
L'armée syrienne a lancé des raids dans la nuit contre les postes militaires envahis par le «Front al-Nosra», lié à al-Qaïda, et des groupes similaires, dans la ville-clé située près de la frontière turque, causant de lourdes pertes du côté des terroristes, selon la même source.
Selon les médias, l'armée syrienne a débuté hier une contre-offensive pour reprendre Jisr al-Choughour, qui se trouve sur la route principale reliant la région syrienne bordant la frontière turque et la ville d'Alep.
Le Front al-Nosra s'est, au cours des dernières semaines, emparé de plusieurs localités dont la ville d'Idleb et la ville de Bosra al-Cham dans le sud, en plus de quelques postes dans la plaine du Ghab dans le centre de la Syrie.
deux otages suédois libérés Par alleurs deux Suédois retenus en Syrie ont été libérés avec l'aide des autorités palestinienne et jordanienne, a annoncé samedi le ministère suédois des Affaires étrangères. Le ministère a refusé de donner des détails sur l'affaire mais la ministre Margot Wallstroem a remercié la Palestine et la Jordanie pour avoir aidé à sécuriser leur libération.
«Un remerciement spécial à la Palestine et personnel au président Abbas qui s'est engagé de façon décisive, ainsi qu'aux autorités jordaniennes», a déclaré la ministre à l'agence de presse TT.
L'ambassadrice de Palestine en Suède, Hala Husni Fariz, a déclaré que les deux hommes, libérés vendredi, avaien été enlevés par la branche syrienne d'Al-Qaïda, le front Al-Nosra.
Mme Fariz a précisé que les deux hommes avaient été retenus dans une zone proche de la frontière jordanienne et que les services de sécurité palestiniens avaient négocié leur libération pendant plus de deux mois.