Pétrole : Le Brent ouvre à près de 65 dollars hier à Londres

Publié par DK News le 27-04-2015, 15h58 | 40

Les prix du pétrole ouvraient sur une relative stabilité hier en cours d'échanges européens, dans un marché calme après le ferme rebond de la semaine dernière, mais le Brent profitait toujours un peu de la crise au Yémen.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 64,93 dollars lors d'une séance lundi sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 33 cents à 56,82 dollars. L'attention des opérateurs était toujours focalisée sur le rebond des cours du Brent et du WTI la semaine dernière, et les échanges reprenaient assez mollement lundi après le regain d'activité enregistré à cette occasion.

Le nouveau déclin du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis, dont les chiffres ont été publiés vendredi, n'a d'ailleurs pas beaucoup apporté de soutien aux cours, même si la baisse semble s'être accélérée. Selon la société de services pétroliers Baker Hughes, le nombre de puits de  forage en activité aux Etats-Unis a baissé de 31 unités, à 703 puits.

«Beaucoup de facteurs haussiers semblent déjà avoir été pris en compte par le marché, ce qui explique que les cours du WTI n'ont pas été stimulés vendredi par les chiffres de Baker Hughes», soulignaient les analystes.Selon les experts, les échanges continueraient de manquer de direction jusqu'à la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en juin prochain.

Les cours du Brent continuaient cependant de recevoir un peu de soutien du côté du Yémen, où les raids menés par la coalition conduite par l'Arabie saoudite se sont poursuivis quotidiennement malgré l'annonce le 21 avril de la fin de la phase intensive de la campagne aérienne dans le pays. Le Yémen n'est pas un producteur de pétrole particulièrement important, mais les marchés craignent que les troubles ne débordent sur l'ensemble de la région, notamment en Iran, accusé de soutenir la rébellion.