Tizi-Ouzou : Repêchage d un corps sans vie au barrage de Taksebt

Publié par DK News le 27-04-2015, 17h10 | 57

Le corps sans vie d’une des trois victimes disparues, dans le barrage de Taksebt (Tizi-Ouzou) suite au dérapage, vendredi soir, de leur véhicule qui s’est enfoncé dans les eaux de l'ouvrage hydraulique, a été repêché, dimanche après-midi, a-t-on appris auprès de la Protection civile.

Selon le colonel Mohamedi Brahim, directeur de la Protection civile de la wilaya, le corps a été repêché dans la zone où le véhicule avait sombré au fond du barrage de Taksebt, situé à une dizaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou.

Les recherches, qui sont menées depuis vendredi soir par une trentaine de plongeurs de ce corps constitué des wilayas de Tizi-Ouzou et d’Oran, se poursuivent pour retrouver les deux autres victimes a-t-il ajouté.

Le directeur général de la Protection civile, le Colonel Mustapha El Habiri,est arrivé, dimanche dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour superviser les opérations de recherches, a indiqué à l’APS le colonel Mohamedi, précisant que la direction locale de ce corps constitué a mobilisé les moyens humains et matériels nécessaires pour cette opération de recherche.

Les plongeurs de la Protection civile de Tizi-Ouzou sont épaulés par leurs collègues de la wilaya d’Oran et une entreprise privée de cette même wilaya qui s’est portée volontaire pour participer aux recherches, a-t-il ajouté.

Cette opération de recherche se déroule en présence des familles des trois personnes disparues, originaires de la commune de Béni Zmenzer (daïra de Béni Douala), de nombreux citoyens, notamment des proches et des amis des victimes de cet accident, ainsi que des autorités locales dont le wali de Tizi-Ouzou, le chef de daïra de Béni Douala et les présidents des Assemblées populaires communales (APC) de Béni Zmenzer, Beni Douala et Tizi-Ouzou.

Selon le Colonel Mohamedi, cette opération bute sur certaines contraintes liées notamment à la profondeur des eaux du barrage estimé à 70 m, à l’absence de visibilité et à la forte pression qui devient dangereuse pour les plongeurs à partir de 40 m de profondeur, en raison des eaux lourdes du barrage, la basse température de l’eau et de la présence de détritus au fond de l'ouvrage.