Un faible taux de suivi de l’appel du syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) à une action de protestation ce lundi a été enregistré dans les différentes wilayas du pays, ont constaté des journalistes de l’APS.
A Ouargla, la direction de la santé et de la population a fait état d’un taux de 1,9 %, contre un taux de 80 % avec assurance d’un service minimum, comme annoncé par le président du bureau de wilaya de ce syndicat, Mellik Mohamed-Lamine.Un sit-in de protestation a été observé devant le siège de la direction de la santé de la wilaya, durant lequel les participants ont exprimé leur «détermination à poursuivre leur action jusqu’à obtenir gain de cause».
Un faible taux de suivi de l’action de protestation est aussi signalé dans les wilayas de Ghardaïa, Laghouat et El-Oued. Dans l'Est du pays, les praticiens de la santé publique n'ont pas adhéré à l'appel de grève lancé par le SNPSP, hormis ceux de la wilaya de Skikda où le taux de suivi a atteint 27 %, a indiqué à l'APS le directeur de la santé de la wilaya Mohamed-Nacer Daâmache. Malgré les différentes tentatives, les journalistes de l'APS n'ont pu obtenir de déclarations de la part de représentants du SNPSP au niveau de ces wilayas.
L'appel du syndicat national des praticiens de la santé publique à une action de protestation ce lundi, n'a pas été suivi dans un grand nombre de wilayas de l'Ouest.Des établissements sanitaires ont assuré normalement leurs services dans plusieurs wilayas comme celles de Tlemcen, Tissemsilt, Mascara ou encore Tiaret et Saïda. A Oran, le mouvement a été très peu suivi tout comme à Relizane, a-t-on constaté dans plusieurs établissements.
Le SNPSP avait appelé à une action de protestation, ce lundi 27 avril, pour être reconduite les 5 et 6 mai, à travers le territoire national, en plus d'un sit-in devant le siège du ministère de tutelle. Le but étant d'amener la tutelle à régler de nombreux dossiers en suspens, dont ceux portant sur le concours de promotion, l'équivalence des diplômes et la révision du statut particulier.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a rappelé que la Justice avait déclaré «illégale» le mouvement de grève à laquelle a appelé le SNPSP prononcé dans l'arrêt du Tribunal Administratif d'Alger, en date du 16 avril dernier. Il a rappelé que 19 syndicats du secteur avaient déjà été reçus au niveau du ministère dans le cadre du dialogue avec les partenaires sociaux en vue de répondre à leurs doléances.