
Le président de l’association des producteurs de parfumeries, cométiques et produits chimiques (APCC), M. Hakim Laribi, a appelé hier les pouvoirs publics à intervenir pour exonérer les producteurs nationaux des taxes notamment celles imposées sur le bénéficie afin de promouvoir l’investissement et la production nationale.
En sus de l’exonération des taxes douanières imposées sur l’importation des matières premières entrant dans la fabrication des produits locaux, le président de l’Apcc a plaidé pour la réduction de la TVA à 9% (elle est actuellement à 17%), l’annulation des charges patronales, la réduction de l’impôt sur le revenu général (IRG), et l'exonération générale des bénéfices réinvestis.
Par ailleurs, M. Laribi a qualifié de «scandaleux», la décision prise par le ministère des financer d’augmenter cette année l’impôt sur le bénéficie des sociétés productives (IBS), qui passe ainsi de 19% à 23% pour être au même niveau que l’impôt imposée sur les entreprises importatrices. Cette démarche décourage selon lui toute tentative d’investissement.
De son côté, le porte-parole de l’Ugcaa, M. Hadj Tahar Boulenouar, qui a salué les efforts entrepris par le ministère du commerce pour la promotion de la consommation de la production locale dans le cadre de la campagne nationale Consommons algériens, a plaidé pour la définition d’un taux d’intégration des produits locaux afin qu’ils soient considéré comme étant algériens. Selon M. Boulenoaur, l’objectif de cette action est de réduire les importations et encourager la production nationale.