Les nouvelles techniques en matière cardiologique en débat à l'Ecole nationale de santé militaire

Publié par DK News le 02-05-2015, 19h15 | 51

Présenter les nouvelles techniques en matière cardiologique et essayer de situer l'Algérie par rapport à ce qui se fait à l'étranger dans le domaine du développement de ces techniques, est le thème des 27èmes entretiens cardiologiques qui se sont tenus samedi à l'Ecole nationale de santé militaire à Aïn Naâdja (Alger).

Cette rencontre «s'inscrit dans le cadre de la formation médicale continue.Cela nous permettra de constater l'avancée de la médecine, en matière des nouvelles techniques et procédures dans le domaine cardiologique, qui se développent énormément», à déclaré le chef de service cardiologie à l'hôpital central de l'Armée, le professeur Abdelmoumen Mekarnia. Il a expliqué que la médecine recourait auparavant à une seule solution en matière cardiologique, à savoir l'opération du patient avec une période de convalescence allongée.

«Actuellement, nous pouvons proposer au patient la dilatation coronaire qui est une technique toute simple et non complexe, à travers un ballonnet et la mise en place de ressorts appelés les stents. C'est une technique alternative à la chirurgie», a souligné le professeur Mekarnia.

Il a, dans ce cadre, indiqué qu'en vertu de cette technologie, des «ressorts de dernière génération, dotés de médicaments empêchant la formation de nouveau les rétrécissements au niveau des coronaires» ont été mis en place, précisant que ces «procédures interventionnelles et non chirurgicales, sont pratiquées en Algérie depuis plusieurs années».

Pour sa part, le professeur de cardiologie à Grenoble et responsable de l'unité des soins intensifs cardiaques, Gérard vanzetto, a indiqué qu'il existe, à l'heure actuelle, deux techniques: l'angioplastie coronaire et le pontage qui donnent de «très bons résultats». Il a précisé que ces deux techniques «sont possibles pour un grand nombre de patients et qu'il n'y a pas vraiment une technique, dans l'absolu, meilleure que l'autre». «Nous sommes là, aujourd'hui, pour confronter, entre autres, les deux technologies et les avancées dans ces deux techniques, de manière à essayer de voir dans quelle situation l'une ou l'autre peut servir le patient», a-t-il conclu.