M. Grine se recueille à la mémoire des journalistes assassinés

Publié par DK News le 03-05-2015, 20h15 | 26

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a déposé dimanche à Alger une gerbe de fleurs devant la stèle érigée à la mémoire des journalistes assassinés par le terrorisme durant la décennie noire, à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Le ministre, qui était accompagné des directeurs d'organes de la presse, des cadres de son ministère et de journalistes, a observé une minute de silence et lu la Fatiha du Saint Coran à la mémoire de ces martyrs du devoir national.Dans une déclaration de la presse, M. Grine a exprimé sa «profonde pensée» pour les journalistes «morts pour que vivent l'Algérie et la liberté d'expression».

«Soyez tout aussi libres que vous l'êtes. Dans votre majorité, vous êtes libres et professionnels, libres dans vos têtes, dans vos cœurs et dans vos plumes», a-t-il dit à l'adresse des journalistes présents sur place. «Ne diffamez pas, n'insultez pas, croisez l'information. La liberté c'est très bien, pour peu qu'elle ne touche pas à la morale, à la vertu, à l'éthique et la déontologie», a ajouté le ministre.

M. Grine a affirmé que les éditeurs sont «les premiers concernés» par ce message, et ils «devraient penser à la situation des journalistes en cette journée, car le journaliste doit avoir une rémunération conséquente et une formation lui permettant de maîtriser davantage la profession».

Interrogé sur la carte nationale du journaliste qui «n'a pas réglé la question de la difficulté d'accès, parfois, à l'information», M. Grine a expliqué qu'elle «permet au journaliste d'accéder à l'information», précisant que «parfois, la source approchée ne détient pas l'information recherchée par le journaliste et elle n'est tout simplement pas habilitée à la divulguer».

Par ailleurs, il a insisté sur le respect de l'éthique et du professionnalisme pour les cinq bureaux des chaînes privées de télévision agréées à Alger, car, a-t-il expliqué, la liberté d'expression «n'est pas la liberté de diffamation, ni d'insulte».