L'ONU se félicite de sa coopération renforcée avec les organisations régionales et sous-régionales

Publié par DK News le 05-05-2015, 15h30 | 20

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Sam Kutesa, se sont félicités de l'approfondissement de la coopération entre l'ONU et les organisations régionales et sous-régionales, jugeant nécessaire de développer des partenariats encore plus souples et innovants.

«Le renforcement de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales est l'une de mes principales priorités pour cette session de l'Assemblée générale», a déclaré M. Kutesa lors d'un débat thématique sur cette question tenu lundi au siège de l'ONU à New York.

«Il faut que nous tirions les leçons de nos expériences passées et actuelles pour développer des partenariats encore plus innovants et plus souples qui tirent parti de nos points forts respectifs, tout en encourageant une coopération et un dialogue élargis», a-t-il ajouté.

Actuellement, plus de 25 organisations régionales et sous-régionales ont établi des relations de coopération formelles avec les Nations Unies, qu'il s'agisse par exemple de l'Union africaine, de l'Union européenne ou de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).

Le secrétaire général Ban Ki-moon s'est également félicité d'une collaboration «plus riche et plus variée que jamais» entre l'ONU et les organisations régionales. «Nous avons établi des lignes de communications.

Nous avons développé des stratégies communes. Nous avons lancé des programmes conjoints. Nos relations ont atteint une nouvelle dimension», a souligné M. Ban, ajoutant que «cela a renforcé notre capacité à servir la population mondiale. En matière de prévention des conflits et de médiation, nous avons montré comment des efforts conjoints augmentent nos pouvoirs de persuasion pour pousser les parties à faire la paix».

Le secrétaire général a rappelé que cette coopération est d'autant plus nécessaire qu'aucun pays n'est immunisé face aux menaces et qu'aucun pays ne peut y répondre seul. «La crise d'Ebola, la tragédie des migrants mourant en mer, le trafic international de drogues, le crime organisé et la montée de l'extrémisme violent montrent le besoin urgent d'une réponse collective. Des millions de vies sont en jeu», a-t-il souligné.

«C'est pourquoi je fais tout mon possible pour faire en sorte que les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales accroissent leur coopération, s'appuient sur leurs points forts mutuels et mutualisent leurs moyens», a-t-il conclu.