Taux d'inscription aux concours d'accès aux grades supérieurs dans la santé : Le SNMGSP exprime sa satisfaction

Publié par DK News le 05-05-2015, 16h00 | 56

Le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), a exprimé lundi sa satisfaction quant au taux des inscriptions aux concours d'accès aux grades supérieurs des médecins généralistes «estimé à 90%, seulement 10 jours après les inscriptions».

«L'appel lancé par le SNMGSP pour une participation massive à ces concours a été suivi d'effet puisque le taux des inscriptions a dépassé les 90%, et cela seulement 10 jours après l'ouverture des inscriptions», a précisé ce syndicat dans un communiqué transmis à l'APS.

Le syndicat ajouté que cette première étape constitue une «véritable réussite» dans l'assainissement du dossier relatif à la progression dans la carrière des médecins généralistes. «Malgré la campagne de parasitage, d'intox, de désinformation, des dénigrement et de l'invective menés par un syndicat connu, notre syndicat, grâce au travail réalisé sur le terrain et la mobilisation de tous nos confrères ont su préserver les intérêts de nos médecins généralistes et donner un signal fort quand à la véritable représentativité réelle des partenaires sociaux», a-t-il relevé.

Le SNMGSP a souligné que l'ouverture du dossier de la spécialité médecine générale «reste notre priorité absolue durant tout le processus de négociation qui est engagé avec les secteurs concernés», estimant que la réhabilitation du médecin généraliste «passe par une solide formation universitaire de haut niveau de la promotion de cette filière au rang de spécialité, au même titre que les  autres spécialités et à l'instar des pays développés».

A ce titre, le syndicat a demandé la refonte «totale» de la formation du médecin généraliste. Il a insisté également sur «l'urgence» de l'intégration des médecins généralistes dans les différents comités d'expertises: médicaments, CNAS, expert auprès des tribunaux.

Selon ce même syndicat, «il n'est pas normal que le médecin généraliste, pierre angulaire du système de santé algérien, qui est présent sur les 48 wilayas prenant en charge tous les programmes nationaux, toutes les maladies chroniques et tous les soins de base, soit exclu totalement de la politique du médicament, et de ces différents comités d'expertises».

Concernant la carte sanitaire, le SNMGSP a indiqué qu'«au vu de l'échec avéré de la carte sanitaire promulguée en 2007, qui ne répond pas aux besoins des malades, et qui a isolé complètement toutes les structures de santé de base par rapport aux CHU, EPH, EHS, demande la révision totale de la carte sanitaire».

Il revendique également de mettre en place une nouvelle organisation en s'inspirant «de ce qui a très bien fonctionner à l'époque des secteurs sanitaires, et aller dans le sens de décloisonnement de ses structures de soins de base».

«Ceci ne constitue nullement une vision de retour en arrière mais bien au contraire, c'est de consacrer la prise en charge des soins de base de la population notamment, les programmes nationaux de santé, d'optimiser les énormes moyens matériels et humains qui sont mis en place et en fin de compte améliorer l'état de santé de la population», a expliqué ce syndicat.

Le SNMGSP a revendiqué «la véritable» place du médecins généraliste dans le système de santé (médecin référent, médecin de famille) conformément aux propositions qu'il avait formulées lors de l'enrichissement de la loi sanitaire.