
Les avocats de la veuve du leader palestinien Yasser Arafat décédé en 2004 en France ont indiqué mercredi qu'ils allaient demander des «investigations supplémentaires» après l'annonce par des juges français de la clôture de l'enquête sur la mort du dirigeant historique palestinien.
«Nous n'approuvons pas cette décision (...) et nous demanderons bien évidemment des investigations supplémentaires», ont affirmé Francis Szpiner et Renaud Semerdjian, conseils de Souha Arafat, la veuve du leader palestinien, selon l'AFP.«Personne n'est à ce jour en mesure de dire de quoi est mort Yasser Arafat et d'expliquer les circonstances de son décès», ont-t-il estimé, ajoutant que «ce seul élément justifie que l'enquête se poursuive».
Mardi, le parquet de Nanterre, près de Paris, a annoncé que les juges français chargés de l'enquête sur la mort de Yasser Arafat ont terminé fin avril leur information judiciaire ouverte pour «assassinat».
Les experts mandatés par la justice française avaient écarté en début d'année la thèse d'un empoisonnement au polonium 210 du leader palestinien, mort dans un hôpital près de Paris le 11 novembre 2004. En 2013, ces experts ainsi qu'une équipe russe avaient déjà exclu tout empoisonnement du chef historique des Palestiniens, décédé en novembre 2004 à l'âge de 75 ans à l'hôpital militaire Percy, près de Paris. Des experts suisses avaient, quant à eux, jugé la thèse de l'empoisonnement «plus cohérente».
Trois juges de Nanterre (France) sont chargés depuis août 2012 d'une information judiciaire pour «assassinat», après une enquête contre X de Souha Arafat, l'épouse du défunt, à la suite de la découverte de polonium sur des effets personnels de son mari.