Alger Il tue sa femme et son frère pour une question d’honneur

Publié par A.Ferrag le 07-05-2015, 17h44 | 632

Mourad âgé de 38 ans, était un homme tranquille, estimé par son entourage. Il est accusé de meurtre sur la personne de sa femme et son frère.

Hind âgé de 27 ans très jolie, si jolie qu’elle devient la cible révée de tous les gars de son quartier, la grande blonde aux yeux verts. Mourad son copain vit dans le même quartier que la jeune fille à Alger et ils se voient pratiquement tous les jours, il aime très fort Hind.

Hind se marie avec Mourad, après 8 mois, les jours heureux continuent à couler, Mourad n’a jamais douté de la fidélité de sa femme lorsqu’il apprend qu’elle le trompe avec son frère. Mourad est parti pour un voyage d’affaires, ce sera l’occasion pour sa femme de passer un peu plus de temps avec son amant ensemble.

7 jours après, Mourad rentre à la maison, il ne savait pas ce qui l’attendait, ensuite il perçoit des bruits bizarres qui parviennent de la chambre, des bruits que ne laissent aucun doute sur les moments intimes que se partagent deux êtres. Lorsqu’il pousse la porte de la chambre à coucher, le tableau qui s’offre à ses yeux le marquera à tout jamais : son frère et sa femme son amants. Après un long moment de réflexion, une traîtresse voilà ce qu’elle était en réalité.  

              Il est comme fou ! Le choc est trop grand pour lui. Il court vers la cuisine s’empare d’un couteau. Il frappe en hurlant de rage. Il poursuit ses victimes et il continue de frapper sans une seule pointe de pitié. Il frappe encore et encore, et il ne s’arrête que lorsqu’il constate enfin que les deux corps ont été vidés de leur sang.  

Alertée par le voisinage, la police arrive sur les lieux et embarque l’accusé.
Le procès du jeune homme est instruit lors de la session criminelle de la cour d’Alger. Mourad est accusé du double meurtre sur la personne de sa femme et son frère.
Mourad ne fait que pleurer. Il reconnaît les faits qui lui sont reprochés et ne nie à aucun moment sa culpabilité. Il demande la clémence de la cour.

Le représentant du ministère public, après un long et sévère réquisitoire, requiert la peine capitale en vertu des articles 254 à 257, 261 et 30 du code pénal.

La défense, de son côté, insistant sur son état au moment du crime demande que son client bénéficie de larges circonstances atténuantes, étant donné que le coupable a reconnu son crime, il déclara dans son plaidoirie que son mandant n’a aucun antécédent judiciaire.

Après de longues délibérations, le jury tout en tenant compte des circonstances atténuantes condamne Mourad à 23 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire.