Constantine-2015 : les Constantinois séduits par la pièce Youghourta

Publié par DK News le 09-05-2015, 15h45 | 34

La pièce ‘‘Youghourta’’ dont la générale a été donnée jeudi soir, a séduit le nombreux public constantinois présent au théâtre régional de Constantine (TRC).Cette £uvre de l’association du nouveau théâtre des Issers (Boumerdes), écrite par le regretté Abderrahmane Madoui, pionnier de la bande dessinée algérienne, et mise en scène par Abderrezzak Kouadiri Habaz, décrit le parcours du roi Numide Youghourta.

Le public qui a assisté à la première représentation de cette pièce a été épaté par le talent du jeune Ahmed Deham, à l’image du réalisateur Ali Aissaoui qui n’a pas tari d’éloges sur la prestation du personnage principal de l’£uvre.Le roi Numide, fils de Mastanabal, frère de Micipsa et petit-fils du Grand Massinissa, n’avait d’autre souci que de protéger le royaume Numide contre les romains. Il était tellement rusé, si expérimenté au plan militaire qu’il dérouta ses ennemis qui ne savaient plus quoi faire, donner du crédit à ses offres de paix ou le combattre.

Ce stratège qui a brouillé toutes les cartes, avait fait preuve de la plus grande vaillance en menant de sanglantes batailles. Son  passage glorieux dans la capitale Cirta est détaillé dans cette pièce présentée à l’occasion de la manifestation ‘‘Constantine capitale de la culture arabe’’.Au fond, ce que craignait le plus Youghourta, c’était la trahison. Il avait raison car, même s’il croyait pouvoir y échapper en multipliant les déplacements, il finira par être trahi par son beau frère Bocchus, roi de Maurétanie qui l’a livré à Rome.

La forte personnalité de Youghourta a été magnifiquement rendue dans cette £uvre théâtrale qui a suscité beaucoup d’émotion et suscité, aussi, beaucoup de fierté chez les descendants de ce roi.
L’objectif recherché à travers cette pièce qui met en lumière une page glorieuse de l’histoire de l’Algérie et de Constantine, est de transmettre aux jeunes générations de se convaincre que le peuple d’Algérie possède un riche passé qui doit être davantage mis en valeur. Cette pièce théâtrale, huitième production de l’association du nouveau théâtre des Issers, sera encore présentée vendredi et samedi au grand public constantinois.