L’efficacité des membres de la mission du Hadj, clé du succès du pèlerinage aux Lieux Saints

Publié par DK News le 10-05-2015, 19h50 | 20

Le degré de «performance et d’efficacité» des membres de la mission du Hadj constituera la «clé» du succès de la prochaine campagne de pèlerinage aux Lieux Saints a estimé dimanche à Tébessa le ministre des Affaires religieuses et des wakfs Mohamed Aïssa.

Au cours d’un point de presse improvisé en marge de sa visite dans la wilaya, le ministre a indiqué qu’il a été «convenu avec les autres secteurs concernés par l’accomplissement du Hadj, comme la Santé et le Tourisme, de veiller à l’engagement et à la compétence des membres à désigner  pour encadrer la mission nationale du Hadj».

Il sera prochainement procédé, a ajouté M. Aïssa, au lancement d’actions de formation pour les membres de la mission ainsi qu’à la désignation, avec le concours du ministère de la Santé, de psychologues chargés d’assurer des consultations aux futurs hadjis à la veille du départ pour l’Arabie Saoudite.

Le ministre a insisté sur «la rigueur» qui doit être de mise pour assurer la réussite de l’opération, au travers de la mise en place des conditions nécessaires en matière de transport, d’hébergement et de restauration en chargeant, pour ce dernier point, des personnels compétents pour préparer des repas «conformes à la cuisine algérienne pour ne pas bouleverser les habitudes alimentaires des hadjis, notamment les plus âgés».

A propos du coût du hadj, qui atteint, cette saison, les 412.000 dinars, le ministre a précisé que «sans d’âpres négociations avec les responsables saoudiens et sans le soutien constant aux hadjis par le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, le prix aurait pu être de 600.000 dinars en raison  de l’appréciation du dollar sur le marché de change».

Le ministre avait auparavant présidé la cérémonie d’ouverture une journée d’étude sur «le discours religieux et les réseaux sociaux», organisée au siège de la wilaya en présence des cadres du secteur. M. Aïssa, dans son allocution, appelé les imams, face à ces réseaux qui ont tendance à les supplanter dans leurs tâches d’enseignement du Coran et de promulgation de fetwas, à «préserver l’identité nationale dans leurs prêches et causeries en mettant en valeur l’histoire du pays les hauts faits de la glorieuse Révolution».

Le ministre a également mis l’accent sur le rôle dévolu à la mosquée dans l’effort visant à «immuniser la société contre les idées destructrices» et «consolider la référence religieuse nationale».
M. Mohamed Aïssa a clôturé sa visité sur le chantier de réalisation de la grande mosquée Cheikh Larbi-Tébessi, fruit d’un investissement public de 1,7 milliard de dinars, conçue pour accueillir 10.000 fidèles et dont la réception est prévue «avant fin 2015».