En ce mois de février 2014, la cour criminelle d’Alger a eu à examiner un cas d’homicide, le prévenu Karim âgé de 28 ans a eu à répondre de l’assassinat de sa fiancée, Radia âgé de 25 ans.
Radia le trompe avec son frère aîné. Le couple avait pour habitude de se rencontrer au domicile de la victime, une dispute violente éclate entre eux, et c’est le drame, aveuglé par la colère Karim tire Radia par les cheveux, 15 coups de couteau lui font perdre la vie.
Quelques jours plus tard, une judicieuse enquête permet de procéder à l’arrestation de l’auteur présumé du crime, qui n’est autre que son fiancé Karim, ce dernier ne nie pas les faits retenus contre lui. Une année plus tard, il fait la même déclaration lors de son procès. Karim raconte les circonstances de son crime, il dira qu’il n’avait pas l’intention de la tuer et qu’il a été pris d’une colère qu’il n’a pas su contrôler, et ajoute qu’il regrette amèrement son acte, il demande la clémence de la cour.
Le représentant du ministère public met l’accent sur la gravité et ne manque pas de souligner que les crimes crapuleux sont devenus monnaie courante et que ce type de meurtre ne mérité aucune circonstance atténuante. «L’accusé a commis un crime horrible sur la personne de sa fiancée. Il lui a asséné 15 coups de couteau, il doit être lourdement condamné, je requiers la peine maximale».
L’avocat de la défense prononce quelques paroles et demande, pour son client, des circonstances atténuantes.
Après les délibérations, le président reprend le dossier en étalant son enquête sociale qui le classe comme travailleur, honnête, sans problèmes et sans antécédents judiciaires. Mais les indices sont là et confirment le délit qui lui est reproché. Le verdict final prononcé contre Karim est de 15 ans de réclusion criminelle.