Histoire - said abadou : «Le rôle dévolu à la génération de l’indépendance aussi important que la mission de la génération de la Révolution»

Publié par DK News le 13-05-2015, 20h36 | 94

Le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Said Abadou, a estimé mercredi à Djelfa que le rôle dévolu actuellement à la génération de l’indépendance est aussi important que la mission accomplie par la génération de la Révolution.

La génération de l’indépendance est tenue de réaliser les objectifs auxquels ont aspiré les chouhada, tout en étant fidèle à leur message et au manifeste du 1er novembre 1954, a soutenu M. Abadou dans son intervention lors d'un colloque national organisé par l’université Ziane Achour de Djelfa sur
L’apport de l’action civile à l’action militaire à Djelfa durant la guerre de libération nationale (1954-1962) .

Le secrétaire général de l’ONM a, en outre, loué l’organisation de ce colloque, qui en est à sa troisième édition, et qui a été marqué par la participation d’universitaires spécialisés dans le domaine, dont l’historien Mohamed Larbi Zebiri qui a félicité la wilaya de Djelfa pour l'intérêt qu'elle porte à de tels événements axés sur l’histoire de la Révolution algérienne.Par ailleurs, M. Abadou a rappelé à l’assistance les hauts faits d’armes, du chahid Ziane Achour, dont le nom est porté par l’université de Djelfa.

Il a présenté, à l’occasion, un document, qu’il a obtenu des mains du moudjahid Bouhara, écrit par un général français lequel relate la mort, au champ d’honneur, du moudjahid Ziane Achour, le 7 novembre 1956.L'officier français avait consigné dans ce document, traduit du français vers l’arabe, a indiqué M. Abadou, que Ziane Achour, né à Sidi Khaled (Biskra), est mort en héros. C'était un commandant d'armée arabophone.

Il était rustre et dur, mais il n’en était pas moins digne et fière, refusant de plier l’échine devant les problèmes. La meilleure preuve de ce caractère bien trempé est sa mort les armes à la main (contre l'occupant, ndlr).

Le colloque, organisé en coordination avec le secrétariat de wilaya de l’ONM et l’association de recherche historique et du patrimoine de la wilaya de Djelfa, a été ouvert par une communication de Mohamed Larbi Zebiri, qui a souligné l’intérêt de traiter académiquement le thème ciblé, avant de proposer au débat la possibilité de création d’une école de l’historie nationale a Djelfa, pour la normalisation des concepts et notions y afférents, a-t-il ajouté.