L'Algérie joue un rôle «décisif» dans la réussite et la mise en œuvre de l'accord de paix

Publié par DK News le 14-05-2015, 19h23 | 22

L'Algérie a un rôle «fondamental» et «décisif» dans la réussite de la signature et la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation intermalien, a indiqué jeudi à Bamako le ministre malien de l’Economie numérique, de l'Information et de la Communication et porte-parole du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga.

«L'Algérie a un rôle fondamental, particulier et décisif  dans la réussite de la signature et la mise en œuvre de l'accord de paix et de la réconciliation intermalien», a déclaré M. Maïga dans un entretien accordé à la presse algérienne, à la veille de la signature de l'accord, prévue vendredi à Bamako.
Il a expliqué qu'une bonne partie de la mise en œuvre de l'accord concernait des actions de développements dans la région du Nord du Mali, soulignant que ces actions de développement représentaient un chantier important de la coopération algéro-malienne.

«Pour réussir l'accord, l'Algérie a pesé de tout son poids jusqu'à la dernière minute et elle n'a ménagé aucun effort pour être toujours au côté des Maliens dans les moments les plus difficiles de leur histoire», a-t-il soutenu. Il a ajouté, dans ce sens, que l'application de l'accord, une fois signé, exigeait «beaucoup de courage» et de «patience» de toutes les parties, notamment le gouvernement malien et les groupes armés du Nord du Mali pour un retour à la paix et à la stabilité dans le pays. La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) paraphera jeudi à Alger l'Accord de paix et de réconciliation intermalien, déjà paraphé par le gouvernement malien et les groupes engagés au sein de la Plateforme.

Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali avaient déjà paraphé le premier mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l'Algérie, en tant que chef de file.
Le document avait été paraphé par le gouvernement et les mouvements engagés dans la plateforme d'Alger, à savoir le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR). Cependant la CMA regroupant le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) avait demandé «une pause» pour consulter leur base militante avant de parapher le document.