
L'accord de paix et de la réconciliation inter malien, issu du processus d'Alger, signé vendredi à Bamako, est «porteur d'espoir «pour tous les Maliens en vue de parvenir au rétablissement de la paix et la stabilité dans ce pays, ont indiqué des représentants d'organisation internationales.
« C'est une journée historique pour la Mali dans son long chemin vers la paix et la stabilité. Le texte signé aujourd'hui est un texte équilibré et porteur d'espoir pour tous les Maliens», a indiqué le secrétaire adjoint aux opérations de maintien de la paix à l'ONU, Hévrvé Ladsous.
Il a ajouté que le document signé représentait une «excellente base» pour la poursuite du processus de paix, soulignant que le Mali avait franchi un «pas important» pour le retour à la stabilité. De son côté, le représentant de l’Union européenne pour le Sahel, Michel Reverend a indiqué que l’accord signé constituait un «chemin qui s’ouvre pour une paix durable» et le retour à une sécurité global dans le pays et la région.
«Il faut que toutes les parties maliennes soient engagées pleinement pour la mise œuvre qui est un grand et long travail, car l’accord est très riche et ambitieux», a-t-il soutenu. Evoquant le rôle de l’Algérie dans la résolution de la crise malienne, il a indiqué qu'elle avait fait un travail «remarquable que la communauté internationale a reconnu à juste titre».
De son côté, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Mali, chef de la Minusma, Mongi Hamdi a indiqué qu'un «pas important» avait été franchi, au terme de cette signature, soulignant que «même si il n'était pas parfait, il constituait une base solide pour tous les maliens en vue de bâtir une paix juste et durable dans tout le territoire malien».