Crise malienne - Signature de l'accord de paix et de réconciliation : Un tournant décisif et historique

Publié par DK News le 16-05-2015, 20h06 | 41

La voix de l'Algérie reste écoutée en Afrique. Plus que jamais, l'Algérie est un des grands pays rassembleurs sur un continent africain pas totalement débarrassé des sirènes de la sédition, sinon d'une nouvelle forme de colonialisme et d'asservissement des peuples de l'Afrique.

D'abord par la création de zones de tension et de conflits, ensuite par le soutien à des groupes terroristes dont la mission principale est de terroriser et déstabiliser des régions entières. Au Sahel, au Niger, au Mali et ailleurs en Afrique.

L'accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé vendredi à Bamako par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du pays, a constaté un journaliste de l'APS. Le document a été signé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la Plateforme d'Alger et par l'équipe de la médiation internationale conduite par l'Algérie.

Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance) ont également signé l'accord. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), qui font également partie de la CMA, ont paraphé jeudi à Alger cet accord, rappelle-t-on.

Le document avait déjà été paraphé le 1er mars dernier par le gouvernement malien et les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés dans la plateforme d'Alger. L'équipe de médiation, dont l'Algérie est le chef de file, comprend la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest(Cédéao), l'Union africaine (UA), les Nations unies, l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

L'accord de paix et de réconciliation au Mali signé vendredi à Bamako est le couronnement de cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite de la médiation internationale, dont l'Algérie est le chef de file. La cérémonie de la signature s'est déroulée en présence notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de chefs d'Etat africains et des personnalités internationales.