Ramadhan 2015 : 800 milliards pour la solidarité

Publié par DK News le 17-05-2015, 20h23 | 50

«L'évaluation prévisionnelle de l'enveloppe financière dédiée au financement de l'opération de solidarité pendant le mois du Ramadhan de cette année est estimée à plus de 8 milliards de DA qui seront distribués comme aide à 1,7 million de personnes nécessiteuses», a annoncé dimanche à Alger, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition féminine, Mounia Meslem, lors d'une rencontre avec les cadres du secteur.

La somme englobe l'apport de plusieurs parties, notamment le ministère de la Solidarité nationale, les Collectivités locales, le Fonds de la Zakat, le Croissant-rouge algérien (C-RA) en plus de la contribution des donateurs, a-t-elle expliqué.

Une enveloppe financière prévisionnelle de plus de 8 milliards de DA sera consacrée à la solidarité en faveur des nécessiteux durant le mois du Ramadan 2015, a annoncé dimanche à Alger, la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Mounia Meslem.

«L'évaluation prévisionnelle de l'enveloppe financière dédiée au financement de l'opération de solidarité pendant le mois du Ramadan de cette année est estimée à plus de 8 milliards de DA qui seront distribués comme aide à 1,7 million de personnes nécessiteuses», a déclaré la ministre lors d'une rencontre avec les cadres du secteur.

La somme englobe l'apport de plusieurs parties, notamment le ministère de la solidarité nationale, les collectivités locales, le Fonds de la Zakat, le Croissant rouge algérien (C-RA) en plus de la contribution des donateurs, a-t-elle expliqué. Précisant que l'apport du ministère de la solidarité est de plus de 700 millions de DA, la ministre a mis l'accent sur l'importance de la transparence dans la gestion de cette somme, «afin que ces aides parviennent et dans les temps à ceux qui sont dans le besoin».

«J'attends de vous et en collaboration avec les commissions de wilayas et les assemblées locales, de prendre toutes les mesures nécessaires, de manière à ce que ces aides arrivent à ceux qui sont dans la nécessité, avant le mois de Ramadhan», a indiqué la ministre à l'adresse des responsables centraux et régionaux du secteur.

Elle a invité, dans ce sens, les présents à «tirer les enseignements» des expériences précédentes, «afin de corriger les erreurs qui auraient été commises dans le passé dans la distribution des aides aux nécessiteux».

La ministre de la solidarité a livré des explications quant au maintien de la procédure portant «couffin du Ramadan», estimant «inadapté» le recours aux chèques postaux, surtout, soutient-elle, que «la majorité de cette frange de nécessiteux ne disposent pas des moyens leur permettant de toucher cette aide par le biais de chèque postal».

La même responsable a relevé aussi que l'opération, dans laquelle seront associés le C-RA et les Scouts Musulmans algériens (SMA), va être accompli dans «le respect de la dignité des Algérie» en recevant  les aides en question.S'agissant de l'opération de solidarité portant organisation des camps de toile au profit d'enfants issus de familles nécessiteuses, la ministre a fait savoir que plus de 7.000 enfants du Sud du pays et des Hauts plateaux, seront concernés.

«Nous sommes à l'approche de la saison estivale, durant laquelle nous comptons donner le sourire à plus de 7.000 enfants de familles nécessiteuses du sud et des Hauts plateaux qui viendront profiter des camps de toile que nous installerons dans 14 villes du littoral», a-t-elle dit.

Elle a indiqué, à ce propos, qu'une enveloppe financière de plus de 200 millions de DA émanant du fonds spécial de la solidarité nationale est destinée à cette opération. Concernant la solidarité scolaire, à travers laquelle des trousseaux sont distribués aux écoliers nécessiteux, la même responsable a fait état d'une aide dépassant 800 millions DA, qui est d'ores et déjà réservée pour la rentrée scolaire 2015/2016. Par ailleurs la ministre de la Solidarité nationale s'est montrée «insatisfaite» du travail qu'accomplit l'Agence de développement social (ADS), estimant que cette dernière «doit revenir à sa vocation initiale, celle d'élaborer des programmes de développement».