Bab Ezzouar :Il tue sa voisine

Publié par A. Ferrag le 19-02-2014, 17h08 | 132

A la fin de mois de janvier 2013, des citoyens découvrent un cadavre de sexe féminin près de son domicile à Bab Ezzouar. Aussitôt alertés, les services de police et les éléments de la Protection civile se rendent immédiatement sur les lieux.

Le corps de la victime est évacué sur l’hôpital, et les enquêteurs ouvrent une enquête pour mettre toute la lumière sur cette affaire et arriver à identifier l’auteur de ce meurtre horrible.Les policiers ne tardent pas à l’embarquer, auditionné et pressé de questions il avoue être le responsable du crime.

Le prévenu s’appelle Yazid, c’est un jeune de 26 ans, Amina sa voisine, âgée de 28 ans divorcée et mère de deux enfants, entretenait des relations sexuelles avec son père Mourad âgé de 52 ans, père de cinq enfants, ce scandale est colporté de bouche à oreille dans toute la région. Sans de se douter un seul instant que cette dernière est la maîtresse de son père. Son épouse Nadia se sentant trahie et humiliée, une dispute violente éclate entre eux.

Les choses ne peuvent continuer ainsi se dit Yazid, il faut mettre un terme à cette situation, une seule solution : tuer, éliminer sa voisine. Yazid ne pense plus qu’à venger sa mère.
Yazid est obsédé par l’idée de tuer Amina, il est bien décidé à en finir avec sa voisine. Il sort son couteau et lui assène plusieurs coups au ventre.

En ce mois de février 2014, il est jugé par le tribunal  criminel d’Alger. Lors de son procès, il avoue ne rien regretter de son geste.Le représentant du ministère public, après avoir rappelé les faits qu’il a jugés très graves, qu e l’accusé ne peut bénéficier d’aucune circonstance atténuante, il relève par ailleurs que la préméditation existe et que l’homme ne regrette pas son crime sur sa voisine. Il requiert la peine de 20 ans de réclusion criminelle contre le meurtrier.

 L’avocat de la défense sollicite la clémence de la cour, il demande les circonstances atténuantes en faveur de son mandant. Après les délibérations d’usage, le jury suit le procureur et condamne Yazid à la peine de 20 ans de réclusion criminelle, en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal.