Plan anti - cancer : Une volonté et un engagement politique pour lutter contre la maladie

Publié par DK News le 25-05-2015, 17h11 | 58

Le plan national de lutte contre le cancer 2015-2019, qui a fait l'objet dimanche d'une communication du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière au Conseil des ministres, est l'expression d'une volonté et d'un engagement politique pour lutter contre cette maladie.Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika s'était engagé à établir un plan national pour lutter contre le cancer et avait chargé le professeur Messaoud Zitouni de son élaboration.

A la tête d'un comité de spécialistes, Pr Zitouni, coordinateur national du plan, a défini les axes principaux et les objectifs de ce dernier, et un comité de pilotage dont le rôle consiste en le suivi, l'alerte et l'aide à son application sur le terrain a été installé au début du mois de mai en cours.
Des rencontres trimestrielles, semestrielles et annuelles devront avoir lieu afin d'évaluer les avancées en matière d'application du plan de lutte contre le cancer qui constitue une «priorité nationale», tel qu'affirmé à maintes reprises par Pr. Zitouni.

Qualifié également «d’ambitieux», le plan quinquennal anti-cancer trace une nouvelle stratégie, axée sur le malade et sa famille. Il repose sur la prévention et le dépistage précoce de la maladie, et privilégie la pluridisciplinarité du traitement et l’optimisation des structures de soins existantes.

Il comprend une série de propositions qui englobent tous les aspects de lutte contre la maladie, dont la mise en place des programmes de prévention contre les facteurs de risque, la facilitation du parcours du malade, le raccourcissement des délais de diagnostic, la redynamisation du traitement et l'augmentation du financement.

Le plan vise, en fait, à trouver des solutions efficaces contre les anomalies rencontrées par le système de santé nationale, dans le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer.Pr Zitouni avait déjà alerté sur l'augmentation du nombre de cas de cancer enregistrés annuellement en Algérie, en raison de la croissance démographique, la pollution et la mauvaise hygiène de vie des citoyens.

Il avait néanmoins noté que l'Algérie disposait de tous les atouts nécessaires, humains et financiers, pour remédier efficacement aux dysfonctionnements et aux lacunes rencontrées dans la prise en charge des malades. Environ 45.000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés annuellement en Algérie, avec la prédominance du cancer du sein chez la femme et de celui du poumon chez l'homme.