France : Les Républicains en quête de programme

Publié par CEM le 30-05-2015, 17h37 | 26

Des dizaines de personnalités se sont relayées à la tribune.. Il n'en fallait pas moins pour «le congrès fondateur» des «Républicains», qui s'est ouvert hier matin à Paris .  Nouveau nom, nouveaux statuts, nouvelle équipe ...

Jeudi et vendredi, les militants ont approuvé la nouvelle appellation à 83%, lors d'un vote par internet, avec un faible taux de participation faible (45%) «Notre parti a souffert de défauts d'exemplarité et c'est peu de le dire», reconnaît d'emblée le numéro 2 des Républicains , Nathalie Kosciusko-Morizet.

Pour Alain Juppé, principal rival de Nicolas Sarkozy pour la primaire 2016, est le dernier à prendre la parole avant Sarkozy qui est hué par deux fois. En entrant dans la grande salle après une pause sandwich, puis en montant à la tribune.  «Certains d'entre vous me sifflent, ça me fait de la peine. Mais vous êtes ma famille et je resterai dans ma famille».

Il promet : «J'ai aimé l'UMP et j'aimerais les Républicains.» Nicolas Sarkozy grimpe sur l'estrade pour clore le congrès, il attaque violement  la gauche, qui «prétend avoir le monopole des valeurs de la République», qui «met tant d’acharnement à détruire l’école», qui «discrédite la famille» notamment.

«Nous n’avons jamais prétendu que d’autres n’étaient pas dignes de se nommer ainsi», a-t-il aussi lancé en référence à la contestation par une partie de la gauche de la nouvelle appellation de l’UMP en «Les Républicains», arguant d’une captation d’héritage. Il s’en est pris ensuite implicitement au Front national:

«Je déteste les extrêmes parce que je refuse les impasses». Mais contrairement a ce que tout le monde attendait le président des Républicains n’a parlé d’aucun programme pour son parti.