Education: Installation du comité sectoriel permanent de la recherche scientifique et du développement technologique

Publié par DK News le 30-05-2015, 19h18 | 61

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a procédé hier à Alger à l'installation du Comité sectoriel permanent de la recherche scientifique et du développement technologique dans le domaine de l'éducation.

«L'installation de ce comité a consisté en la présentation de deux dossiers, celui notamment du projet portant modification des dispositions du statut de l'Institut national de la recherche pour l'éducation (INRE) pour le mettre en conformité avec l'Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST)», a précisé Mme Benghebrit à la presse, en marge de la l'installation de ce comité.

Mme Benghebrit a ajouté que la statut particulier régissant l'INRE, chargé de la mise en ouvre du programme de la recherche en éducation, ne permettait pas actuellement de faire de la recherche, précisant que le basculement de l'INRE vers celui d'EPST «permettra notamment aux détenteurs de magisters et de doctorats d'exercer leur talents et de faire profiter de leur savoir-faire en vue de trouver des solutions à certains problème du secteur».

Elle a indiqué, dans ce cadre, que l'éducation représentait le «fondement essentiel» du développement d'une société, affirmant qu'elle «ne peut pleinement jouer son rôle à cet égard, que si elle est, de la plus haute qualité possible et si elle est pertinente par rapport au cadre de développement».

«La démarche de redéploiement stratégique de la réforme de l'école exige un accompagnement en matière d'expertise et d'évaluation, d'où l'importance de la recherche en éducation», a-t-elle dit, annonçant une conférence nationale pour juillet prochain pour évaluer le cycle secondaire.

La ministre de l'Education nationale a souligné, dans ce sens, que le développement de la recherche-action, de manière particulière, favorisait l'intégration de la recherche en éducation, «parce qu'elle vise la résolution de problèmes pratiques et peut avoir un impact sur la pratique pédagogique».

«Contribuons ensemble à la mise en place d'une école de l'ambition pour que chaque élève prenne le chemin, «pas de la réussite» mais de «sa réussite». Notre responsabilité est lourde vis-à-vis de la société d'aujourd'hui, mais plus encore pour celle de demain», a-t-elle martelé.

De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, qui a pris part à la cérémonie d'installation de ce comité, a mis évidence le lien existant entre la recherche scientifique et le développement, soulignant la nécessité de mettre en place des mesures d'assouplissement sur les textes réglementaires pour faciliter la création d'unités et de laboratoires de recherche.

«Il est nécessaire de créer des conditions d'assouplissement dans la création de laboratoires et d'unités de recherche pour la prise en charge des besoins en matière de développement économique, social et culturel du pays à la lumière des mutations que connaît le monde actuellement», a relevé M. Hadjar. S'agissant du futur EPST, M. Hadjar a indiqué qu'il aura «plus de souplesse» et bénéficiera de plus de subventions, soulignant qu'il aura «les coudes franches» dans son travail.

L'autre dossier présenté lors de l'installation de ce comité consiste en le programme national de recherche (PNR) et stratégie du ministère de l'Education nationale en matière de recherche en éducation.