Le ministre de la Communication, Hamid Grine, s'est dit hier à Alger «satisfait» des conditions de conservation des documents au Centre national de documentation de presse (CNDPI), félicitant
le personnel du centre qui, a-t-il dit, a «mis tout son cœur» dans cette oeuvre.
«Je suis très satisfait des conditions de conservation des archives, de l'utilisation de supports adaptés pendant le stockage et du professionnalisme dont a fait preuve le personnel du centre qui a mis tout son coeur dans cette œuvre», a-t-il déclaré à l'occasion d'une visite à cet établissement.
Le ministre s'est félicité également de la mise en place de bonnes conditions de stockage et de contrôle de l'environnement pour assurer une bonne conservation des documents au centre qui «conserve un siècle de l'histoire de l'Algérie», a-t-il ajouté.
L'utilisation de supports adaptés à la conservation des documents, notamment avec le lancement de l'opération de numérisation a constitué un autre facteur de satisfaction pour M. Grine, qui a estimé que cette nouvelle méthode permettra la préservation de l'archive des agents de dégradation biologique tels que les moisissures, les insectes, rongeurs ou encore de la poussière et de la lumière.
Afin d'assurer des bonnes conditions de conservation, «nous organisons un contrôle régulier des conditions environnementales et d'entreposage», a assuré de son côté le directeur général du CNDPI, Oussedik Mohamed Saïd. «J'y veille personnellement et quotidiennement», a-t-il soutenu. Le centre, qui dispose d'un «important» patrimoine photographique, estimé à 1.800.000 clichés, a lancé une opération de numérisation par mesure de prévention en vue d'une meilleure conservation, a indiqué le premier responsable du centre.
«Le plus grand défi, actuellement, c'est la numérisation de l'archive. c'est une œuvre colossale», a-t-il affirmé. Selon M. Oussedik, sur 1.800.000 photos dont dispose le centre, 500.000 ont été déjà numérisées ces deux dernières années. Concernant la numérisation du texte, un travail a été déjà lancé, a-t-il ajouté, précisant que l'opération concernera dans un premier temps, les journaux datant de l'époque précédant la colonisation avant de remonter dans le temps jusqu'à aujourd'hui.
«Sur ce plan, nous avançons à pas de géant. Nous avons une capacité, de numérisation d'une page toutes les trois secondes. S'agissant de la numérisation de la photo, nous comptons augmenter le rythme avec la réception du nouveau matériel», a-t-il expliqué. Aujourd'hui, le centre dispose de «la plus grande banque d'images en Algérie, mieux encore c'est la mémoire de notre pays en images qui est conservée au centre dans d'excellentes conditions», a-t-il déclaré fièrement.
Un groupe de travail, a-t-il poursuivi, a été mis sur pied et il a œuvré pendant 24 mois pour restaurer le patrimoine photographique hérité de l'ancien ministère de la communication et la culture et de l'ex-API.
«C'est une oeuvre incommensurable qui a été réalisée», a-t-il estimé. Par ailleurs, le DG du CNDPI s'est félicité de la révision des statuts du centre, promulgués dernièrement au Journal officiel.