8e FIOFA: Projection du film Dib, une des œuvres qui reflètent une avancée notable du cinéma jordanien

Publié par DK News le 06-06-2015, 17h24 | 55

Le film Dib du réalisateur Nadji Aboun  Nouar qui a été projeté, vendredi soir,  en cette deuxième journée d’entrée en compétition du long métrage de la 8e édition du Festival international d'Oran du film arabe, est considéré comme  l'une des œuvres qui reflètent une avancée notable du cinéma  jordanien ces dernières années.

Ce film,  d’un  nouveau courant du cinéma arabe ou  encore dit  celui de «la nouvelle génération»,  car s'éloignant  quelque peu  des films à caractère commercial, est venu pour marquer d'une   pierre  la place que mérite ce nouveau genre du cinéma arabe en témoigne  la publicité faite autour de  ce film.
Un film qui a obtenu, en moins d'une année de sa production,  neuf distinctions dans plusieurs festivals internationaux.

Il traite  plusieurs sujets sociaux qui expriment  la profondeur de «l'âme arabe», à travers un certain nombre de vertus :  la bravoure, le courage, l'abnégation et  sacrifice.Ce film, abordant   quelques  chapitres de  l'histoire notamment ceux liés au déclenchement de la première guerre  mondiale, la critique sur la «régence»  de l'Empire ottoman dans les  pays arabes, les révolutionnaires arabes (en 1916), a permis à son réalisateur de   tenter de retracer fidèlement la vie bédouine   qui prévalait  à l'époque en Jordanie.

Aussi, a t-il laissé ouvert  les débats de ce produit  cinématographique aux journalistes, critiques  et aux cinéphiles, à  la salle « Le Maghreb» de la ville d'Oran, pour parler des techniques  de réalisation  utilisées dans ce film. Les évènements de ce film évoquent l'histoire d'un enfant « Dib» qui s'est retrouvé en compagnie de son frère  Hocine  après le décès de  leurs parents dans un milieu «bédouin» dont la vie diffère totalement  de celle qu'ils avaient vécue.

Le gout de l’aventure de l’enfant, son entêtement aidant, a fait qu’il s'est retrouvé,  seul en vie,  dans un voyage,  à travers lequel  il découvre tous les dangers après le décès de son frère et d’autres compagnons de route dont un militaire anglais,  en mission spéciale.

Les séquences de ce film  qui a duré 100 minutes, parlent du courage de cet enfant aguerri par les vicissitudes de la vie qui lui a  permis de comprendre le monde, de venger son  frère, de s'acclimater avec cet environnement bédouin.

Ce travail cinématographique, produit en 2014, s'est basé sur deux comédiens, non professionnels,  issus du monde bédouin, ayant été  soumis à une intense formation sur site de 8 mois avant le premier tour de  manivelle de ce film. Parmi ces comédiens, on retrouve Jasser Aïd, Hassan  Moutlak et Hocine Salama.