Toutes les conditions réunies

Publié par O. Larbi le 06-06-2015, 18h36 | 21

Plus de 650 000 lycéens se lancent dans l’évaluation de leurs connaissances acquises tout au long d’un enseignement de 14 ans et plus. Ces jeunes, à peine sortis de l’adolescence sont soumis à des épreuves qui marqueront leur existence.

Il y aura ceux qui diront dans un mois : » J’ai eu mon bac ! » , et devant qui s’ouvriront les portes des universités et ceux qui n’ont pas obtenu les notes requises pour faire partie des méritants.
Il n’est pas nécessaire de revenir sur les conditions qui ont prévalu pour que les lycéens reçoivent les enseignements programmés.

Il suffit de constater que le vent de réforme qui commençait à souffler sur les structures et les contenus des savoirs à transmettre, sur les méthodes et les exigences des postes d’enseignants a rencontré une résistance inattendue de la part des pédagogues.

L’échec des lycéens est-il inéluctable ? Certains le voudraient ; il vaut mieux se projeter dans l’avenir.
Si les lauréats auront franchi une étape ou une barrière dans l’accumulation des connaissances, tous auront grandi psychologiquement : ils sont les uns confrontés au choix de leurs études universitaires, et les autres sont face leur responsabilité : reprendre le chemin du lycée ou choisir un enseignement professionnel en rapport avec leur niveau de 3e AS.

Il existe des formations courtes qui valent bien  un cursus universitaire qui permet d’entrer dans la vie active avec des connaissances et des savoir-faire, la maîtrise de techniques ou de technologies qui font cruellement défaut au sein des entreprises qui ont besoin d’une main d’œuvre jeune et bien formée.

Cette jeunesse transformera l’acte de produire apportant sa créativité et son dynamisme, sa confiance en soi, sera d’un précieux soutien aux innovateurs déjà présents dans l’entreprise. Les jeunes et leurs parents, les services d’orientation de l’éducation nationale, ceux de l’enseignement et de la formation professionnels trouveraient le moyen de démontrer le lien vivant entre toutes les institutions de formation et la jeunesse, la société réelle.

Au-delà des traditionnels voies de l’instruction, il existe dans notre pays bien des institutions, des entreprises qui recherchent des éléments jeunes, encore animés du désir d’apprendre : des milliers de jeunes du niveau de 3e AS ont pu s’y intégrer et rebondir pour contribuer au développement et au progrès.

Dans tous les cas, il est temps de faire de l’enseignement et de la formation, un chantier national, un vecteur du savoir, un atout dans l’économie de la connaissance, un outil de l’indépendance technologique et du progrès social qui en dépend pour former un Algérien sûr de lui, fier de son peuple et de son histoire, bien dans sa tête et maître de son avenir.