Bouira : Opération coup de poing contre le commerce informel et les constructions illicites

Publié par dknews le 09-06-2015, 18h19 | 42

Une opération coup de poing contre le commerce informel et les constructions illicites a été lancée lundi par les forces de police et de la Gendarmerie nationale dans la commune de Bouira, a-t-on constaté.

Au chef-lieu communal de Bouira, les forces de police ont contraint des commerçants informels à quitter les trottoirs qu’ils occupaient depuis des mois, alors qu’une quinzaine de fourgons des forces anti-émeute de la Gendarmerie nationale ont été déployés dans le village agricole Said Abid (sortie Ouest de la ville) pour démolir des baraques de commerce informel longeant la route nationale N18.

Sur place, une dizaines de baraques de fortune ont été démolies par les engins mobilisés à cet effet, a-t-on également constaté. «Les commerçants informels ont été avisés de cette décision. Il s’agit d’un ordre du wali à appliquer sans complaisance sur le terrain. Il est temps de mettre un terme à cette anarchie qui porte préjudice à l’activité commerciale ainsi qu’à la vie des citoyens», a expliqué le président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Bouira, Oulmi Hakim

Cette action se poursuit pour éradiquer aussi le phénomène des constructions illicites qui ne cesse d’agacer les autorités locales notamment à Ouled Bellil, une localité périphérique de la ville de Bouira «où des citoyens ne respectent pas les décisions des autorités concernant cette question», a relevé M. Oulmi. A la sortie Sud de la ville de Bouira, le commerce informel a pris de l’ampleur, ces dernières années, en raison de la hausse du nombre des marchands exposant leurs fruits et légumes aux abords de la RN 5, faisant fi de toute norme de sécurité ou d’hygiène.

«Ce site est également concerné par l’opération d’éradication», a fait savoir le même responsable. Des «points noirs» persistent également dans d'autres villes, à l’image de Chorfa, M’Chedallah, Ahnif (Est), Lakhdaria, Ain Bessam et Ain Lahdjar (Ouest), selon des informations obtenues auprès de la direction du commerce, qui déplore le fait de voir les bords des routes squattés par ces commerçants à la sauvette.