Alors que les épreuves du baccalauréat de la session 2015 se déroulent dans des conditions ordinaires, des tentatives de manipulation et de sabotage sont menées par des parties malintentionnées.
Le déroulement de l'examen du Bac est en soi un pari gagné par le ministère de l'Education nationale compte tenu des nombreuses perturbations qu'a connues le secteur, notamment les longues et interminables grèves observées au cours de l'année.
Une situation ayant profité à certaines parties qui ont voulu exiger la fameuse et honteuse aâtaba. Certaines de ces parties sont allées jusqu'à évoquer une éventuelle année blanche ou à défaut, une deuxième session du baccalauréat. C'est dire toutes les embûches ayant marqué la présente année scolaire.
Il faut donc reconnaitre que l'année a été éprouvante aussi bien pour les élèves et les parents que pour le ministère de l'Education nationale. Pis encore, cette année est considérée comme étant exceptionnelle dans la mesure où elle coïncide avec l'arrivée de la double cohorte des enfants nés en 1996 et 1997. Il s'agit de la double cohorte engendrée par la réduction du cycle primaire de six ans à cinq ans à compter de l'année scolaire 2003-2004 et la fusion des classes de 5e et 6e années.
Ce sont donc les élèves nés en 1996 et 1997 qui sont parvenus à l'examen du Bac 2015.
Leur nombre demeure impressionnant comparativement aux précédentes sessions, ce qui complique davantage l'organisation du Bac-2015. Malgré cela, l'examen se déroule dans des conditions ordinaires.
Ce qui n'a pas empêché malheureusement les trouble-fêtes de sévir et tenter vainement de semer le doute chez les élèves et leurs parents. Ils ont ainsi grandement profité de l'erreur relevée dans le sujet de l'épreuve de la langue arabe concernant la confusion entre les noms de deux auteurs. En ce sens, la ministre de l'Education nationale, Nouria Beghebrit, a reconnu qu'il y a eu erreur, tout en rassurant que cela n'influera aucunement sur la notation des élèves.
Cette brèche a permis aux perturbateurs d'agir à travers les réseaux sociaux pour essayer de perturber les élèves et par là-même l'examen du Bac. Toutefois, les pouvoirs publics ont réagi en procédant d'ores et déjà à l'arrestation des cybercriminels tout en menant des actions en justice contre eux.
Cependant, il est utile de relever l'absence quasi-totale des cas de fraude et de triche, d'autant pus que le ministère de tutelle avait déjà averti ceux qui risquent d'être pris en flagrant délit de copiage ou de fraude. Un point positif que les trouble-fêtes minimisent pour amplifier des incidents n'ayant aucun impact sur le déroulement de l'examen.
En somme, la tentative de manipuler les candidats aura été vaine de la part de ceux qui guettent le moindre faux-pas ou incidents pour les médiatiser à outrance.