Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) Mohamed Larbi Ould Khelifa a affirmé, mardi à Alger, que «l'amalgame» entre la résistance contre l'occupation étrangère et le terrorisme empêchait d'établir une définition claire de ce phénomène dangereux.
M. Ould Khelifa a précisé lors d'une rencontre sur «la lutte contre le nouveau terrorisme international» que malgré la dangerosité de ce phénomène et des menaces qu'il représente pour tous les pays et en dépit des nombreuses lois qui le condamnent, il n'en demeure pas moins que la communauté internationale ne s'entend pas sur une définition universelle pour de multiples raisons dont l'amalgame entre le terrorisme et la résistance contre l'occupation étrangère».
«Du fait de cette confusion, a-t-il précisé, les terroristes sont hébergés et leurs activités propagandistes contre leur pays d'origine passées sous silence et sont utilisées comme un moyen de pression contre ces derniers pour obtenir des concessions et compromettre leur souveraineté nationale».
M. Ould Khelifa a souligné que ces arguments «se réfutent et se retournent contre ces pays d'accueil qui sont eux mêmes confrontés aux attaques terroristes comme ce fut le cas dans les attentats du 11 septembre 2011 aux Etats-Unis où la loi américaine Patriot Act a été promulguée, celui du métro de Londres ou encore en Espagne et le dernier en date l'attentat contre le journal Charlie Hebdo à Paris».
«Le terrorisme reste une agression contre les nations et les communautés, une agression qui n'est porteuse d'aucune cause qui mérite le sacrifice ni d'un projet civilisateur visant à réaliser le triple objectif de la Révolution algérienne à savoir la liberté, la justice et le progrès», a-t-il souligné.