Dialogue interlibyen: le rôle de l'Algérie "salué" par une mission parlementaire française

Publié par DK News le 09-06-2015, 19h32 | 38

Le rôle de l'Algérie dans la conduite du dialogue interlibyen a été "salué" mardi à Alger par la présidente de la mission parlementaire française d'information sur la Libye, Nicole Ameline.

"Nous saluons le rôle de l'Algérie dans cette concertation (interlibyenne) qui prend aujourd'hui un sens positif grâce à l'action de l'Algérie et d'autres pays voisins", a déclaré à la presse Mme Ameline, au sortir de l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

"C'est très important de voir cette solidarité s'exprimer pour un pays qui représente sans aucun doute un enjeu stratégique pour toute la région", a ajouté Mme Ameline, députée de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), qui était accompagnée de deux autres députés du Parti socialiste français, Philippe Baumel et Jean Glavany.

Faisant part de son "souhait de voir la Libye redevenir un Etat souverain avec un avenir stable", la parlementaire française a qualifié en outre la rencontre avec M. Messahel d'"exceptionnellement intéressante dans le cadre de l'amitié qui unit la France et l'Algérie et aussi dans la vision convergente que les deux pays partagent". "Nous connaissons l'expertise et l'implication de l'Algérie, particulièrement celle de M. Messahel dans ce dossier. Nous avons souhaité véritablement venir à Alger à un moment essentiel puisque nous sommes, aujourd'hui, au c£ur d'une négociation dont nous espérons tous l'issue favorable", a commenté Mme Ameline.

Apportant son soutien pour "une solution politique à la crise libyenne", elle a considéré qu'il s'agit d'un "intérêt partagé et stratégique en terme de sécurité et de stabilité". "La France prend et prendra toute sa part à l'évolution de ce dossier que nous estimons extrêmement important pour l'ensemble de la région", a-t-elle réitéré. De son côté, le député Jean Glavany a estimé que les négociations en Libye sont arrivées à un "moment particulier", faisant part de son "souhait" que le processus de négociation puisse aboutir dans les toutes prochaines semaines.