Près de 80.000 candidats issus des wilayas du Sud du pays étaient attendus dimanche pour passer l'examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), dont les premières épreuves ont été jugées relativement «abordables».
Ces candidats, parmi lesquels 360 sont des pensionnaires d’établissements pénitentiaires, se sont présentés dans plus de 300 centres d’examen, encadrés par pas moins de 15.782, désignés à travers les wilayas de Tindouf, Adrar, Béchar, Naâma, El-Bayadh, Laghouat, Ghardaïa, Tamanrasset, Illizi, El-Oued et Ouargla.
Les autorités locales, accompagnées des représentants des associations de parents d’élèves, ont présidé les cérémonies symboliques de lancement de ces épreuves du BEM. Diverses commodités, mises en place pour offrir un bon cadre d’examen aux candidats, notamment les moyens de climatisation et la disponibilité d’eau fraîche, en plus de moyens de transport pour les candidats issus des régions enclavées, ont été réunies par les autorités locales dans les wilayas du Sud, connues pour la rigueur de leur climat en cette période estivale.
Des candidats rencontrés à la sortie du centre d’examen «Omar Ben-Abdelaziz» à Adrar se sont déclarés «satisfaits» du sujet d’examen «abordable» en langue arabe, alors que d’autres ont estimé relativement difficile celui de physique, bien qu’il soit puisé du programme dispensé. Le chef de centre, Mehdaoui Habib, a fait part, de son côté, de six absences, durant la matinée, parmi les candidats, dont quatre garçons.
Des avis similaires sont partagés par des candidats de la wilaya de Tindouf, dont certains ont qualifié d’abordables les épreuves de la matinée, physique et langue arabe, bien que d’autres aient trouvé de relatives difficultés dans la solution des exercices de physique. Dans l’extrême Sud, à Tamanrasset, le candidat Mellakh Youcef, du centre d’examen «Abdelhamid Benbadis», a estimé, dans ce sens, que les sujets des épreuves de cette matinée, extraits du programme enseigné, ont été à la portée des élèves réguliers dans leur travail.