Le Japon a accusé un nouveau déficit commercial en mai à 216 milliards de yens (1,55 milliard d'euros), soit une contraction de 76,5% sur un an, a indiqué mercredi le ministère des Finances. La valeur des importations a diminué, du fait d'une baisse de la facture de gaz et pétrole mais les exportations n'ont pas augmenté suffisamment pour éviter le rouge.
En mai, les importations ont reculé de 8,7% à 5.956,4 milliards de yens (43,15 milliards d'euros), du fait d'une chute de 31,7% du montant d'achat de pétrole et de 44% de celui de gaz naturel. En revanche, la facture d'importation d'appareils de télécommunications a grimpé de 51%. Les exportations, elles, ont augmenté de 2,4% en valeur, à 5.740,5 milliards de yens (41,6 milliards d'euros), grâce à des meilleures ventes à l'étranger de semi-conducteurs et de navires, notamment.
Le Japon a enregistré en mai un excédent commercial de 403,7 milliards de yens (2,9 milliards d'euros) envers les Etats-Unis. A l'égard de l'Asie (hors Chine), les ventes de navires et de semi-conducteurs ont permis aux exportations de surpasser les importations de 329 milliards de yens (2,38 milliards d'euros).
En revanche, le Japon a accusé un déficit commercial vis-à-vis de la Chine de 381,6 milliards (2,76 milliards d'euros) du fait des achats d'appareils de télécommunications et d'équipements optiques, entre autres. Le solde a aussi été négatif avec l'Union européenne, à cause notamment de la hausse des importations d'automobiles, de machines industrielles et de médicaments.