Le Togo doit fournir davantage d'efforts pour réduire le taux de morbidité liée au VIH/Sida, a reconnu la directrice générale des études, de la planification et de l'information sanitaire au ministère togolais de la Santé, Ahoefa Vovor.
«Malgré les efforts du gouvernement et des lois de protection des personnes vivant avec le VIH, le Sida constitue toujours chez nous un véritable problème de santé publique», a-t-elle déploré à l'ouverture d'un atelier de sensibilisation aux risques de la maladie.
«Un accent particulier doit être mis sur la prise en charge psychosociale qui est un volet important de la prise en charge globale et qui reste un maillon faible à redynamiser», a-t-elle, par ailleurs, souligné.
La prévalence du VIH/Sida au Togo a été estimée à 2,5% en 2014 chez les adultes, alors que le nombre de personne vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral est passé de 17.000 en 2011 à 37.511 en fin 2014.