Partis : M. Ghoul salue les initiatives d'Ouyahia et de Saâdani pour la création d'une alliance de soutien au Président Bouteflika

Publié par DKNews le 21-06-2015, 17h11 | 35

Le président du parti Tajamoue Amal Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a salué samedi à Alger les deux initiatives lancées par le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) sur la création d'un pôle ou d'un front politique pour soutenir le président de la République, subordonnant toutefois son adhésion à des préalables.

«L'initiative du front politique, avancée par le SG du parti du FLN, Amar Saadani, et celle du pole politique portée par le SG par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, sont similaires à quelques détails près», a indiqué M. Ghoul lors d'une conférence de presse.

Les préalables posés par M. Ghoul à son adhésion à de telles initiatives sont qu'elles ne dénient pas les institutions de l'Etat, qu'elles ne privilégient pas l'intérêt personnel et partisan et qu'elles s'inscrivent dans l'intérêt national».

Selon M. Ghoul, la seule différence entre les deux initiatives est que celle du FLN inclut la nécessité d'impliquer les associations nationales, les syndicats et autres organisations républicaines». Le parti TAJ oeuvre à «aboutir à un consensus et un rapprochement entre les acteurs politiques», a affirmé M. Ghoul, appelant à la constitution d'un «front national» ou «d'un mur national» en vue de rassembler tous les Algériens et faire face aux défis et aux fléaux qui menacent le pays».

A une question sur la révision de la constitution, M. Ghoul a rappelé que «la porte de la révision constitutionnelle reste ouverte et que le projet de la révision peut encore être enrichi», appelant à ne pas «se précipiter» en vue de prendre toutes les initiatives et propositions en compte.

A une question sur la «succession héréditaire» au pouvoir, M. Ghoul a répondu que «Said Bouteflika, frère du président et son conseiller, ne m'a pas dit, ni à aucun autre, qu'il se préparait à succéder à son frère». «TAJ se refuse de verser dans les propos politiciens, la diffamation et le leurre», a-t-il insisté.

Concernant le message que le président de la République a adressé au SG du parti FLN lors de son Xe congrès, il dira que «le président de la République est en droit d'être le président de n'importe quel parti ou instance».

«Le traitement accordé par la presse à cette question ne tient pas compte du contenu du message lorsque le président a déclaré qu'il était le président de tous les Algériens et Algériennes», a-t-il dit. «Le président de la République n'a jamais marginalisé ni exclu un parti donné, il traite toutes les formations politiques a égalité», a-t-il soutenu.