En passant la porte du « Sublime délice », un restaurant de Ben Aknoun, on aperçoit des jeunes gens en blouse de cuisiniers qui s’affairent devant les fourneaux, au lavage des salades, à la découpe de la viande sous la direction de Mouloud, le gérant de ce « Restaurant Erahma » pour la durée du ramadhan.
Mouloud assure que plus de 120 bénéficiaires ont table ouverte depuis le premier jour du ramadhan : « Nous servons une chorba, un plat de résistance et une salade, ainsi qu’un café au lait. » Bien sûr, tout est gratuit.
« Nous donnons le boire et le manger en suivant une liste qui comprend, les travailleurs des cafés avoisinants et les hommes de l’ordre et les nécessiteux. Nous assurons également, le service pour les malades isolés. » Mouloud a parlé de liste, mais qui finance ces actions de solidarité ? « Les donateurs de Ben Aknoun ».
Il faut souligner que les jeunes cuisiniers-serveurs auraient pu profiter du Ramadhan pour se reposer et passer ces jours de piété en compagnie de leurs familles : leur sacrifice est d’autant plus méritoire.
Notons par ailleurs que la solidarité a, cette année, eu un effet qur le comportement des croyents, plus apaisés et plus attentifs aux autres.