Maison de la culture de Bordj Bou Arréridj : Une effervescence culturelle

Publié par M.B. le 27-06-2015, 16h29 | 176

C'est fait ! Le Ramadhan a chassé les longues et monotones nuits bordjiennes. Et les Bordjiens profitent des joies de la prière de Tarawih.

Mais les plaisirs  ne s'arrêtent pas là. La Maison de la Culture de Bordj Bou Arréridj offrant en permanence expositions, concerts, séances de cinéma, conférences, pourquoi ne pas en profiter pour satisfaire votre goût pour la culture ?

«Patrimoine, Art contemporain, Voyage au cœur de soi ou jusqu'aux confins du pays, nous racontons des histoires à partager, celles de nos enfants volubiles, nous cherchons les beaux jours «intérieurs et extérieurs», nous revisitons l'Histoire, la Grande, nous exposons «l'Ephémère», nous tentons de décrypter l'Art dans la Ville, nous déclinons des destins par le 7eme Art, nous les écoutons en chansons, nous les «slamons», nous magnifions Laleilat El Qadr (la nuit du destin) avec nos Partenaires, nous irons dans plusieurs wilayas du pays avec des groupes venus des quatre coins du pays, nous fêtons la Musique et nous glissons dans la chaleur de l'Eté en célébrant ces Nuits du Ramadhan 2015 avec des univers croisés, lumineux et sacrés qui nous rassemblent autour d'une même nécessité, celle de se rencontrer, de converser, de Vous retrouver et celle de «savoir aimer» ce que nous sommes «, dira M. Guemihi Touhami, directeur de la Maison de culture de Bordj Bou Arréridj.

« Cette année, l'annexe de la maison de la culture de Bellimour et le centre culturel de Djaafra abritent une partie du programme. Ce qui permet aux citoyens des régions Est et Nord de ne pas rater la possibilité d'admirer les artistes et passer un temps agréable eux aussi», ajoute notre interlocuteur.

« Ce n'est que maintenant que je sens que la ville renait réellement, se réveille et s'active grâce à la Maison de Culture de Bordj Bou Arréridj qui vient de rendre à la culture sa vraie place dans la société Bordjienne «, dira un des spectateurs venu voir un spectacle de l'artiste Sofiane Attia.

« Depuis que je suis né, tous les discours que j'entends sur Bordj Bou Arréridj sont ceux qui relatent son passé glorieux, la « belle époque « du statut international et les artistes légendaires et icônes de la culture nationale et mondiale qui en ont fait leur demeure et leur inspiration.

Je me demandais alors, en tant que jeune citoyen Bordjien ce qui l'en était de son futur comme ville d'art et de culture ? Resterons nous coincés dans cette nostalgie malsaine des générations plus vieilles qui freine notre jeune créativité et nous conforte dans notre paresse ? Cependant, je suis optimiste quant à ce futur aujourd'hui. Voilà arrivé le moment du réveil et la gloire nouvelle.

Je ne veux aucunement réduire par ces propos l'importance des institutions qui ont été là pour secouer la ville pendant son étourdissement, et la communauté qui a toujours cru en son potentiel.

Mais ce n'est que ces deux dernières années que l'on ressent une réelle effervescence culturelle et artistique à Bordj Bou Arréridj grâce à sa Maison de Culture «, insiste de dira un jeune artiste qui espère ne pas rater aucuns des 22  spectacles que cette structure offrira durant ces soirées Ramadanesques.