Loi de finances : Un travail qui s’inscrira dans la durée

Publié par T. M. A. le 08-07-2015, 16h30 | 38

La fin de l’exercice budgétaire  amène la publication de la loi de finances pour l’exercice qui s’ouvre.  
Exceptionnellement, cette année, elle est accompagnée par une loi de finances complémentaire en raison d’une situation budgétaire difficile qui amène à revoir certains objectifs.

La loi de finances complémentaire qui exigera plus de rigueur dans la dépense publique avec une meilleure gestion. Il faut éviter les situations de gaspillage et aller vers plus de rentabilité économique. Les responsables affirment cependant que ne seront pas touchés le soutien des prix aux produits de large consommation, ni la politique sociale.

Le gouvernement fait ainsi la démonstration de l’application d’une politique budgétaire prudente, reconnue d’ailleurs par les institutions financières spécialisées lors de leurs inspections. C’est l’allocation de la ressource  publique et les situations de gaspillage notamment avec l’importation de produits non nécessaires qui sont en cause.

Et cette situation qui exige à l’avenir des solutions définitives. C’est dans ce domaine que sera porté l’essentiel de l’effort national. D’abord des mesures visent le secteur de l’énergie où ne rationalisation de la consommation est recommandée.

L’élévation du niveau de vie des populations a forcément généré de nouveaux besoins à satisfaire situation qui s’est traduite par des situations de gaspillage (énergie etc.).Il y a  dans ce  domaine des mesures très contraignantes à prendre parce que ce sont des situations qui sont favorisées par les prix très bas du carburant, de l’électricité et du gaz.

C’est une rude bataille à mener, un chantier qui exigera beaucoup de sacrifices fondés sur une discipline générale.Il y a aussi le volet des importations qui a un urgent besoin de réglementation ainsi que celui de l’informel. Le système des subventions est à revoir. Des processus sont mis en place, mais la plupart n’ont pas donné les résultats escomptés.

Il faut donc poursuivre le travail. Des mesures pour encourager les exportations hors hydrocarbures sont également à prendre. Là aussi le gouvernement a mis en place une politique qui ne donne pas les résultats escomptés. D’où  nécessité de revoir la démarche. Une stratégie de création de petites et moyennes entreprises (PME/PMI) doit impérativement être portée.

On sait de quel profit pour l’économie d’un pays demeure l’existence  d’un tissu de PME/PMI qui peuvent booster les exportations.Ainsi, des mesures dans le domaine fiscal doivent être prises, et surtout la présence  d’un secteur bancaire performant et mis aux normes du marché. Enfin, l’épineux dossier de l’évasion fiscale et de la fuite devant l’impôt.

Là, ce sont des administrations entières à mettre en ordre (Contributions, douanes) pourvus d’un personnel formé aux dernières techniques.Il y a sûrement de l’ordre à mettre, alors autant commencer dès maintenant car les pertes sont énormes pour le Trésor et inestimables sur le plan économique.

Il y a d’importants gisements qui échappent. Bien sûr, ces stratégies à mettre en place ne seront pas là au bout d’un exercice fiscal.Cela exigera du temps, beaucoup de sacrifices et une  volonté politique d’aller jusqu’au bout de la tâche. De cela, les pouvoirs publics en répondent.